Dix siècles ont passé sur le saint édifice ; Donc, pour bien affermir la nouvelle bâtisse, C’est peu du granit dur, et c’est peu du mortier, Et c’est encor trop peu des règles du métier : Maçons, si vous voulez que votre blanche école Ne tombe pas au vent, comme un jouet frivole, Dès la première assise, à côté du savoir, Mettez la foi naïve, et l’amour, et l’espoir2.
Marmontel écrit : « La même continuité d’action qui, chez les Grecs, liait les actes l’un à l’autre et qui forçait l’unité de temps, n’aurait pas dû permettre le changement de lieu les Grecs ne laissaient pourtant pas de se donner quelquefois cette licence, comme on le voit dans les Euménides. » Et plus bas : « On n’a pas toujours ni partout reconnu comme indispensable la règle des unités : on sait que sur le théâtre anglais et sur le théâtre espagnol elle est violée en tout point et contre toute vraisemblance.
L’auteur, dans ces trois volumes, ne marche qu’appuyé sur les autorités des meilleurs critiques anciens et modernes, qu’il a su habilement fondre dans ces traités, compléter les uns par les autres et mettre parfaitement en lumière.
Un fait, un évènement a toujours une cause, et peut produire des effets auxquels l’écrivain doit savoir emprunter des développements, s’il le juge convenable.
Celui dont le cœur est dur ou manque de délicatesse, qui ne sait point admirer ce qui est grand et généreux, qui ne partage point les sentiments doux et tendres, sentira toujours faiblement les beautés les plus sublimes de l’éloquence et de la poésie.
On a coutume de comprendre par le mot poésie l’expression de la pensée sous une forme rythmique ; mais chacun sait que ce mot se prend aussi dans un sens bien plus général et bien plus étendu.
Il n’est pas douteux que ce captif ne fût un homme de la plus haute importance ; mais on ne sait, ni l’on ne saura probablement jamais qui il était.
On sait quelle est la vitesse de l’esprit. […] La plaintive élégie, en longs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil ; Elle peint, des amants, la joie et la tristesse Cependant la tristesse lui convient mieux que la joie ; et son véritable caractère est celui d’une douce mélancolie.
Je sais peu de pages historiques plus belles que celles-là. » Cours de philosophie.
L’hyperbate ou inversion : — Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots.