) Personne n’admire plus que nous la riche profusion des allégories morales répandues dans Homère ; mais nous n’en sommes pas moins persuadés qu’une religion toute idéale, comme celle des Grecs et des Romains ; qu’une religion qui dit tout à l’esprit, sans presque jamais parler au cœur, ne peut offrir qu’un système de morale très incomplet ; et nous admettrons toujours une prodigieuse différence entre la vérité symbolique qui a tant de voiles à percer pour arriver jusqu’à nous, et la vérité première, qui s’élance de sa source avec la rapidité, et frappe avec l’éclat de la lumière.
C’est ainsi que Racine a dit élégamment des Romains : Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a tous attirés.
Retrouve encore, après deux mille ans de chemin, Un abîme aussi noir que le cuvier romain.
Les Osques de la Campanie jouent des comédies grossières nommées Atellanes, et les transmettent aux Romains avant que l’imitation grecque ait pénétré en Italie.
Trop de rigorisme déplaît tout aussi bien dans la phrase que dans le caractère ; l’atticisme des Grecs, et l’urbanité romaine consistaient dans une sorte d’abandon, dans une négligence aimable qui embellit le discours, et qui plaît plus que l’excessive rigidité des règles.
Plaute, devant les Romains, s’est bien gardé d’un récit comique.
1° Ou elle fait un nom commun d’un nom propre ; L’Orateur romain, pour Cicéron, L’Aigle de Meaux, pour Bossu et, Le Cygne de Cambrai , pour Fénélon Le Père du peuple, pour Louis XII. […] L’Antonomase change un despote en Néron, Par l’orateur romain elle entend Cicéron. […] Annibal, dit Florus, cherchait dans tout l’Univers un ennemi au peuple romain.
Regardez ces peuples barbares qui firent tomber l’empire romain.
1º L’apôtre pour saint Paul ; l’orateur romain pour Cicéron. […] C’est ainsi que, dans les Horaces, on vient raconter sur la scène le combat qui s’est livré entre les Romains et les Albains.
8° Utilité et Inconvénients du Raisonnement Quintilien, l’un des rhéteurs romains les plus habiles, tout en reconnaissant la puissance du raisonnement, pensait que cependant elle pouvait contrarier l’orateur dans les mouvements de son éloquence ; il avoue avec justice, ce nous semble, que les raisonnements nuisent à l’éloquence, en l’enchaînant dans une multitude de syllogismes et d’enthymèmes qui ne sauraient que lui apporter de la sécheresse et du dégoût.