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129. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67

Fixer 2 Je l’ai fixé longtemps, je ne l’ai pas reconnu Je l’ai regardé longtemps, je ne l’ai pas reconnu.

130. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

Nous avons cependant, dans ce genre, deux auteurs originaux, et tous les deux d’un grand mérite, quoiqu’ils aient rédigé leurs ouvrages dans un esprit opposé : c’est Bossuet, dans son Discours sur l’histoire universelle, et Voltaire, dans son Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, dont le Siècle de Louis XIV peut être regardé, comme la suite. […] On les regarde comme supérieurs aux meilleurs historiens modernes ; on trouve qu’ils ont la marche plus libre, plus noble, plus naturelle ; des transitions plus heureuses dans le récit et l’enchaînement des faits ; plus de sagesse, de gravité, de nerf et en même temps de simplicité dans la diction ; des traits plus frappants, des coups de pinceau plus vigoureux dans la peinture des mœurs et des caractères57. […] Ils se regardèrent sans oser rien répondre ; enfin, étonnés d’avoir un tel roi, et honteux d’espérer moins que lui, ils reçurent avec admiration ses ordres pour la guerre.

131. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

  Monde, pour moi tu n’as plus rien :   Je porte en un cœur tout chrétien   Une flamme toute divine,   Et je ne regarde Pauline7   Que comme un obstacle à mon bien. […] Un cœur à l’autre uni jamais ne se retire ; Et pour l’en sépareril faut qu’on le déchire6 Mais vous êtes sensible à mes justes douleurs, Et d’un œil paternel vous regardez mes pleurs. […] Tous les seigneurs et les courtisans prenaient parti dans la querelle du Gid : à ces scènes d’appel à la désobéissance, je me figure qu’un frisson parcourait la salle, et parmi les rangs de la jeune noblesse, on devait se regarder dans le blanc des yeux.

132. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

    Ses soldats près de lui, d’un œil plein de courroux, Regardaient ces vaincus échappés à leurs coups. […] On a dit, avec quelque raison, que toute sa poésie appartenait au monde des idées et qu’il ne semblait pas avoir regardé la nature extérieure.

133. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414

L’âge viril, plus mûr, inspire un air plus sage, Se pousse auprès des grands, s’intrigue, se ménage2, Contre les coups du sort songe à se maintenir, Et loin dans le présent regarde l’avenir. […] Il regarde les parodies comme une profanation.

134. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5

Que de motifs pour la jeunesse, de la regarder cette étude, comme une des plus importantes, des plus nécessaires, et d’y apporter toute l’application qu’elle mérite !

135. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4

Les grandes divisions d’une poétique complète, qui nous seront fournies, ainsi que les divisions secondaires, par la définition qui est en tête de cet ouvrage, peuvent se réduire à deux : la première comprendra ce qui concerne la poésie considérée d’une manière générale, c’est-à-dire, sa nature, sa forme, et les qualités qu’elle exige du poète ; et la seconde renfermera ce qui regarde la poésie considérée en particulier ou les différents genres qu’elle renferme, genres principaux ou grands genres, et genres secondaires.

136. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

Quand on a lu ce livre avec quelque attention, on ne peut regarder les productions de l’incrédule, que comme des ouvrages du délire ou de la mauvaise foi. […] Il ne vous restera plus qu’à méditer bien sérieusement les bons principes contenus dans ces livres ; à vous les graver bien profondément dans l’esprit et dans le cœur, et à les regarder à jamais comme la seule règle, la règle invariable de votre conduite.

137. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

Autour du fils d’Hector il a rangé sa garde, Et croit que c’est lui seul que le péril regarde. […] Pour couronner ma joie, Dans leur sang, dans le mien, il faut que je me noie ; L’un et l’autre en mourant je les veux regarder : Réunissons trois cœurs qui n’ont pu s’accorder.

138. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132

Vous regarderiez comme un insensé celui qui prétendrait se faire un mérite de ce que la pluie du ciel a fertilisé sa moisson, sans arroser celle de son voisin. […] C’est le paresseux de l’Ecriture, qui veut et ne veut pas ; qui veut de loin ce qu’il faut vouloir, mais à qui les mains tombent de langueur dès qu’il regarde le travail de près.

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