Alors le Créateur, jetant sur elle un regard d’amour, ordonne à l’un de ses messagers de cueillir les riches et pesants boutons destinés à un plus beau printemps. […] — Je n’ai pas peur, réplique l’homme vertueux, — je vois ton cortège, — je t’accueille comme une amie, — je suis chrétien… La mort souffla sur l’homme et tout disparut dans une tombe — … Je pleurais ; mais tout-à-coup des voix divines attirèrent mes regards vers les nuages ; dans ces nuages je vis le chrétien. […] Il ne regrette rien que ses chers étendards, Et les suit en mourant de ses derniers regards…. […] Laisse tomber un regard sur mon Antigone. […] L’impunité ne peut corrompre les autres villes, les habitants d’Antioche présentent aux regards des peu plies un spectacle trop effrayant.
cette forme nouvelle d’un tribunal si nouveau jusqu’ici m’intimide malgré moi ; de quelque côté que se promènent mes regards, ils ne rencontrent de toutes parts qu’un appareil inouï, et cherchent en vain les formes accoutumées du barreau. […] « Quant au reste des auditeurs (et je parle ici des vrais citoyens), tous nous sont favorables ; et dans cette multitude nombreuse de Romains, dont les regards viennent de tous les points du Forum se fixer sur vous, et qui attendent avec tant d’impatience l’issue de cette affaire, il n’en est pas un qui n’applaudisse au courage de Milon, et qui ne pense que ce jour va décider de son sort, de celui de ses enfants, de celui, enfin, de la patrie elle-même.
Il en est de même de cet autre trait, dont l’idée est si grande, et présentait au poète une si belle image : Ab increpatione vultûs tui peribunt : ils périront par les regards menaçants de voire visage . […] Aujourd’hui rayonnant de joie, Du haut de tes superbes tours, Ton regard au loin se déploie, Et de ta plaine immense embrasse les contours ; Du voile des sombres années Demain tu dormiras couvert, Et dans ces tours abandonnées Sifflera le vent du désert.
., qui se passent sous nos regards. 2. […] Plus rarement on devra employer les trois moyens à la fois : si je suis père de famille et dans une position gênée, si ma partie est puissante, si mes preuves sont faibles, si mes titres moraux ne suffisent pas, je tâcherai de toucher le cœur des juges par le spectacle de la pauvreté qui m’attend, de mes enfants réduits à la misère, je mettrai en regard l’opulence de mon adversaire, et si je parviens par mes larmes à attendrir mes auditeurs, le succès de ma cause n’est pas douteux.
Cette pensée calme ; elle fait qu’on tourne avec espérance ses regards vers l’occident, là où naît l’aurore du jour qui n’est pas de la terre, du jour que ne trouble aucun orage, et que la nuit n’obscurcit jamais1. […] Et quand après cela j’arrête mes regards sur cette immense éternité, fixe, immobile, vaste comme mon cœur, inépuisable comme ses désirs, je voudrais m’élancer dans ses profondeurs.
Dans les recueils destinés aux classes de grammaire et aux classes supérieures des lettres, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour le classement des auteurs, l’ordre chronologique, comme favorable à l’exercice de la mémoire et susceptible d’ajouter à l’utilité de la lecture, en plaçant sous les regards, avec la marche insensible de notre idiome parvenu à sa maturité, le magnifique développement de notre littérature arrivée à son plus grand éclat.
Le plus souvent une injuste censure, Ou, tout au plus, quelque léger regard D’un courtisan qui vous loue au hasard, Et qui peut-être avec plus d’énergie S’en va prôner quelque fade élégie.
L’éclat et la pompe de son éloquence tournèrent sûr lui tous les regards de l’occident, et le firent admirer comme un prodige.
Les grands hommes Lorsqu’une déplorable faiblesse et une versatilité sans fin se manifestent dans les conseils du pouvoir ; lorsque, cédant tour à tour à l’influence des partis contraires, et vivant au jour le jour, sans plan fixe, sans marche assurée, il a donné la mesure de son insuffisance, et que les plus modérés sont forcés de convenir que l’État n’est plus gouverné ; lorsqu’enfin à sa nullité au dedans l’administration joint le tort le plus grave qu’elle puisse avoir aux yeux d’un peuple fier, je veux dire l’avilissement au dehors, une inquiétude vague se répand dans la société, le besoin de la conservation l’agite, et, promenant sur elle-même ses regards, elle semble chercher un homme qui puisse la sauver.
Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’ardeur dont il était animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner1 de ses regards étincelants2 ceux qui échappaient à ses coups. […] Ce trait est parfaitement historique : Condé avait le regard si vif et si perçant, comme l’attestent les contemporains, qu’on avait peine à en soutenir l’éclat.