Ne montreras-tu ni respect pour son autorité, ni déférence pour son jugement, ni crainte de sa puissance ? […] Sa puissance est attestée par des prodiges multipliés. […] sera-ce de voir donner à un Sicilien la puissance, l’honneur, l’autorité de commandant, de questeur et de préteur ? […] que jamais vous ne reviendriez sur cette place, et que vous ne retomberiez plus sous la puissance des juges et l’autorité des lois ? […] puissance des tribuns si fort regrettée, et enfin rendue au peuple romain !
Mon roi, connais ta puissance : Elle est capable de tout.
Par la nécessité, il entend les aveux arrachés au milieu des tortures, ou qui échappent dans la crise des passions, telles que la douleur, le désir, la colère, la crainte, dont la puissance lui paraît également irrésistible ; les paroles d’un enfant, les propos tenus dans le sommeil, dans l’ivresse, dans la folie, etc. […] menez ici une vie molle, sans honneur, au milieu des femmes ; faites malgré les dieux ce que votre père crut indigne de lui. » Ce discours était propre à faire impression sur un jeune prince accoutumé de longue main à respecter les avis de Mentor ; Mais il eût irrité un homme plus âgé, sur qui Mentor n’aurait pas eu la même puissance. […] L’idée de torrent, sous laquelle le poète désigne la puissance romaine, a amené les mots se déborder, entraîner, inonder, ravage, et la métaphore devient allégorie. […] Fléchier, dans le même éloge : « Puissances ennemies de la France, vous vivez ; et l’esprit de la charité chrétienne m’interdit de faire aucun souhait pour votre mort. […] » On y trouve aussi l’imprécation, figure par laquelle on invoque le ciel, les enfers, ou quelque puissance supérieure contre un objet odieux.
Dieu a fabriqué le monde comme une grande machine que sa seule sagesse pouvait inventer, que sa seule puissance pouvait construire.
Et ce fut là ton sort, bienheureux Raphaël, Artiste plein d’amour, de grâce et de puissance !
Il domine à son gré toutes les volontés, soumet tous les cœurs, et règne sur toutes les âmes avec une puissance absolue.
Sa puissance de travail se dérobe sous un air de facilité courante.
Il frappait le spectateur d’une terreur et d’une pitié profondes ; il lui laissait une vive impression de la puissance des dieux. […] D’où naît cette singulière puissance ?
Polybe et Bossuet nous en offrent de beaux modèles : le premier donne pour centre à son Histoire générale l’agrandissement de la puissance romaine ; le second, dans son Histoire universelle, montre partout le doigt de la Providence dirigeant les évènements humains d’après ses desseins éternels : on croit sentir en le lisant qu’il a vu dans les cieux les secrets qu’il révèle à la terre.
Elle est au moins plus délicate que forte, et, ayant sa puissance bornée, ou elle ne porte pas plus loin que les sens, ou, pour le plus, elle ne touche que légèrement le dehors de l’âme.