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114. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Ne montreras-tu ni respect pour son autorité, ni déférence pour son jugement, ni crainte de sa puissance ? […] Sa puissance est attestée par des prodiges multipliés. […] sera-ce de voir donner à un Sicilien la puissance, l’honneur, l’autorité de commandant, de questeur et de préteur ? […] que jamais vous ne reviendriez sur cette place, et que vous ne retomberiez plus sous la puissance des juges et l’autorité des lois ? […] puissance des tribuns si fort regrettée, et enfin rendue au peuple romain !

115. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164

Mon roi, connais ta puissance : Elle est capable de tout.

116. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Par la nécessité, il entend les aveux arrachés au milieu des tortures, ou qui échappent dans la crise des passions, telles que la douleur, le désir, la colère, la crainte, dont la puissance lui paraît également irrésistible ; les paroles d’un enfant, les propos tenus dans le sommeil, dans l’ivresse, dans la folie, etc. […] menez ici une vie molle, sans honneur, au milieu des femmes ; faites malgré les dieux ce que votre père crut indigne de lui. » Ce discours était propre à faire impression sur un jeune prince accoutumé de longue main à respecter les avis de Mentor ; Mais il eût irrité un homme plus âgé, sur qui Mentor n’aurait pas eu la même puissance. […] L’idée de torrent, sous laquelle le poète désigne la puissance romaine, a amené les mots se déborder, entraîner, inonder, ravage, et la métaphore devient allégorie. […] Fléchier, dans le même éloge : « Puissances ennemies de la France, vous vivez ; et l’esprit de la charité chrétienne m’interdit de faire aucun souhait pour votre mort. […] » On y trouve aussi l’imprécation, figure par laquelle on invoque le ciel, les enfers, ou quelque puissance supérieure contre un objet odieux.

117. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »

Dieu a fabriqué le monde comme une grande machine que sa seule sagesse pouvait inventer, que sa seule puissance pouvait construire.

118. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »

Et ce fut là ton sort, bienheureux Raphaël, Artiste plein d’amour, de grâce et de puissance !

119. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »

Il domine à son gré toutes les volontés, soumet tous les cœurs, et règne sur toutes les âmes avec une puissance absolue.

120. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270

Sa puissance de travail se dérobe sous un air de facilité courante.

121. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

Il frappait le spectateur d’une terreur et d’une pitié profondes ; il lui laissait une vive impression de la puissance des dieux. […] D’où naît cette singulière puissance ?

122. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »

Polybe et Bossuet nous en offrent de beaux modèles : le premier donne pour centre à son Histoire générale l’agrandissement de la puissance romaine ; le second, dans son Histoire universelle, montre partout le doigt de la Providence dirigeant les évènements humains d’après ses desseins éternels : on croit sentir en le lisant qu’il a vu dans les cieux les secrets qu’il révèle à la terre.

123. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6

Elle est au moins plus délicate que forte, et, ayant sa puissance bornée, ou elle ne porte pas plus loin que les sens, ou, pour le plus, elle ne touche que légèrement le dehors de l’âme.

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