(Voyez ce mot dans les notes, à la fin du premier volume.)
Telle est cette définition de l’Amitié par Florian : L’Amitié Tendre amitié, délices des bons cœurs, c’est dans le ciel que tu pris naissance ; tu descendis sur la terre aux premiers chagrins des mortels. […] Les deux premières propositions s’appellent encore Prémisses. Premier exemple : Majeure. […] Premier exemple : Maj.
Dans les trois premiers exemples, il faut répéter le nom, et dans les autres y suppléer par les pronoms en et y. […] Les deux premiers rapports, sous lesquels je considère cette règle, sont ceux-ci. Règle du participe, considérée sous ses deux premiers rapports. […] = La géographie et la chronologie étant les deux yeux de l’histoire, nous devons, pour étudier avec fruit cette dernière science, posséder suffisamment les deux premières. […] Or, il faut annoncer cette liaison dès le commencement, en exprimant la première idée ; parce que sans cela, le sens paraîtrait complet après ce premier membre de la phrase, il n’a point affecté l’orgueil du rang suprême, puisqu’il ne laisserait rien à désirer.
Il fit ses premières armes sous le grand Condé à Rocroi, en 1643 ; se signala à la conquête de la Franche-Comté en 1668 ; commanda en chef une des armées du roi à la fameuse campagne de Hollande en 1672, et obtint le bâton de maréchal de France en 1675.
On aurait cru voir un de ces anciens Romains, un de ces vieux républicains, un modèle des premiers temps de Rome, une image fidèle des vieilles mœurs, une colonne de la république. […] Or, rien ne marque mieux la différence entre notre vie actuelle civilisée et la vie sauvage des premiers hommes que la loi et la violence.
II, fab. 9 de ses Trois cent soixante-six apologues d’Esope, et surtout Gueroult, dans son Premier livre des Emblèmes. […] Ancien terme de pratique judiciaire, et qui faisait souvenir, dit-on, de la sévère équité de Rollon, premier duc de Normandie : ceux qui avaient été victimes de quelque tort ou de quelque vol en appelant de suite à lui par ce cri, Ah !
Il passa les douze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sous les ordres de Maurice de Nassau et du duc de Bavière (1617-1619). […] Adorateurs stupides de l’antiquité, les philosophes ont rampé durant vingt siècles sur les traces des premiers maîtres ; la raison, condamnée au silence, faisait parler l’autorité : aussi rien ne s’éclaircissait dans l’univers ; et l’esprit humain, après s’être traîné mille ans sur les vestiges d’Aristote, se trouvait encore aussi loin de la vérité.
La fausseté du premier moment a influé sur tout le reste. […] Son premier mouvement fut d’aller bien vite à son secrétaire, de prendre les papiers, et de les jeter dans le feu.
L’estimable et laborieux écrivain à qui nous devons la traduction de presque tous les orateurs anciens, l’abbé Auger, remarque avec raison qu’il y a, entre les harangues des historiens grecs et celles des historiens latins, une différence qui tourne tout entière à l’avantage des premiers. […] Mais ce défaut (si c’en est un) est si heureusement compensé par des beautés du premier ordre, par ces développements profonds du cœur humain, par cette abondance de pensées fortes ou sublimes qui mettent le héros tout entier sous les yeux du lecteur, que l’on pardonne volontiers à l’historien de prendre la parole, et de se mettre à la place d’un personnage qui n’eût pas toujours été capable de parler aussi bien. […] » Et vous, première légion, qui avez reçu vos étendards de Tibère ; vous, vingtième, compagne de ses nombreux exploits, et comblée de ses bienfaits, voilà donc la reconnaissance dont vous payez votre général ?
La condition première d’une bonne narration, c’est l’unité. […] « Il y a, je l’avoue, une autre sorte d’affaire où la gentillesse se mêle à la cruauté, et où l’on ne tue les gens que par hasard : c’est celle où l’on se bat au premier sang. « Au premier sang, grand Dieu ! Et qu’en veux-tu faire, de ce premier sang, bêle féroce ? […] Si ce travail paraît difficile au premier abord, la lecture de La Harpe ou de M.