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108. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »

Donnons de cette femme célèbre une lettre écrite à sa fille, le 20 février 1671, sur un incendie dont elle a été témoin ; ce sera, en même temps, un exemple de sa manière et un modèle pour les jeunes gens : Vous saurez qu’avant-hier au soir mercredi, après être revenue de chez M. de Coulanges, où nous faisions nos paquets les jours d’ordinaire, je songeai à me coucher.

109. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584

qu’il est triste de voir des vivants, d’entrer en conversation, de revoir le cours ordinaire des choses, quand tout est changé au cœur !

110. (1854) Éléments de rhétorique française

Cet ouvrage n’est pas composé sur le plan ordinaire des traités de Rhétorique, dont l’objet spécial est de préparer des sujets pour le barreau, pour la tribune, ou pour la chaire évangélique ; j’ai fait en sorte qu’il fût susceptible d’une application plus générale, c’est-à-dire qu’il résumât pour les élevés de nos collèges les préceptes de la Rhétorique proprement dite, et en mémo temps qu’il offrît un traité complet de style aux jeunes gens des deux sexes, qui, n’étant point destinés à devenir orateurs, ne doivent faire usage de l’art de parler et d’écrire que dans les relations privées. […] Massillon développe ainsi cette idée, que les actions des princes ont plus d’influence sur les mœurs publiques que la conduite des particuliers : « Les hommes ordinaires ne semblent naître que pour eux seuls rieurs vices ou leurs vertus sont obscurs comme leur destinée ; confondus dans la foule, s’ils tombent ou s’ils demeurent fermes, c’est également à l’insu du public ; leur perle ou leur salut se borne à leur personne, ou du moins leur exemple peut bien séduire et détourner quelquefois de la vertu, mais il ne saurait imposer et autoriser le vice. […] » Glaucon resta muet, contre son ordinaire ; Il cherchait sa réponse. « Un très-grand bien à faire, Ce serait, dit Socrate, en ce besoin urgent, Dans le trésor publie d’amener de l’argent. […] Le style familier est le style ordinaire de la conversation et de ce qu’on appelle les lettres familières ; il est moins châtié que le style simple, mais il a plus d’abandon et de mouvement. […] — Moi : Moi, dis-je, etc’est assez. l’idée de sacrifice, de dévouement, est sublime, parce qu’elle dépasse la portée ordinaire des forces humaines.

111. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »

Et si tout ce qui passe par tant de canaux, s’altère d’ordinaire, et ne revient jamais à nous comme il a été dit dans sa source ; pourquoi voudriez-vous que les discours qui vous regardent vous seul, fussent exempts de cette destinée, et méritassent plus d’attention et de silence » ?

112. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541

Rien n’est plus ridicule et plus ordinaire qu’un sot qui veut tirer d’embarras un homme de génie.

113. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565

Elle fit du pouce à la hâte le signe de croix familier à ses compatriotes et qui accompagne d’ordinaire leurs serments solennels ; puis, entraînant son frère, elle reprit le chemin du village.

114. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Dans les cas ordinaires, les matières à discuter étaient préparées d’avance dans le conseil des cinq cents, composé de cinquante sénateurs choisis dans chacune des dix tribus. […] Exorde. « Si le sujet qui nous rassemble avait pour objet quelque nouveau débat, j’attendrais, Athéniens, que vos orateurs ordinaires eussent manifesté leur opinion ; et si leurs propositions m’avaient paru sages, j’aurais continué de garder le silence : dans le cas contraire, j’aurais exposé mon sentiment : mais puisqu’il s’agit de choses sur lesquelles ils ont plus d’une fois déjà donné leur avis, vous me pardonnerez sans doute d’avoir pris le premier la parole ; car s’ils avaient dans le temps indiqué les mesures convenables, vous n’auriez point à délibérer aujourd’hui ».

115. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

Disons plutôt, avec Domairon, que le poème comique est, en général, celui où l’on introduit sur la scène des personnages qui font une action amusante et risible, mais commune, c’est-à-dire relative, au caractère aux mœurs, à la manière de vivre des hommes dans la société ordinaire. […] Dans les opéras ou grands opéras (on les nomme ainsi pour les distinguer des opéras-comiques), la musique a tout à fait exclu le langage ordinaire.

116. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

D’ordinaire un déclamateur fleuri ne connaît point les principes d’une saine philosophie. […] Allez chercher le vrai mérite jusqu’au bout du monde : d’ordinaire il demeure modeste et reculé.

117. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

Ces différences me font croire que l’abus seul de la vie nous la rend à charge ; et j’ai bien moins bonne opinion de ceux qui sont fâchés d’avoir vécu, que de celui qui peut dire avec Caton : « Je ne me repens point d’avoir vécu, car j’ai vécu de façon à pouvoir me rendre ce témoignage, que je ne suis pas né en vain. » Selon le cours ordinaire des choses, de quelques maux que soit semée la vie humaine, elle n’est pas, à tout prendre, un mauvais présent ; et si ce n’est pas toujours un mal de mourir, c’en est fort rarement un de vivre. […] Voilà pourquoi, bien que le commerce ordinaire des hommes me soit odieux, l’intime amitié m’est si chère : c’est qu’il n’y a plus de devoir pour elle ; on suit son cœur, et tout est fait.

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