On l’a blâmé de nous avoir offert sous des noms anciens des courtisans de Louis XIV. […] Il ne s’agit pas ici de Louis Racine, qui fut un poëte estimable, dont le plus grand tort était de porter un si grand nom.
Il est facile de comprendre que le principe de cet art sublime ne peut résider ni dans la mesure et la combinaison des syllabes, ni dans l’assemblage d’expressions brillantes et harmonieuses, ni dans la composition d’ouvrages ayant le nom et la forme d’Églogues, d’Odes, de Satires, d’Épopées, de Tragédies ou de Comédies. […] Toujours trompé dans ses espérances, il rêve sans cesse un bien qui apaise la soif de son âme, ce bien idéal que toute âme désire, et qui n’a pas de nom au terrestre séjour.
On gagne la bienveillance de l’auditeur ou du juge en se présentant à lui avec ces qualités personnelles qu’on a indiquées sous le nom de mœurs oratoires. […] Il peut être assez indifférent de regarder la réfutation comme une partie distincte, ou de la comprendre sous le nom général de confirmation. […] C’est l’Élocution qui constitue proprement l’éloquence qui en a tiré son nom. […] « Ô doux nom de liberté ! […] Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom.
Le seul nom d’Épître dit assez que ce petit poète n’est autre chose qu’une lettre écrite en vers. […] Il ne nous reste des Grecs aucun poème connu sous le nom d’élégie. […] Elle mérita qu’on lui donnât le nom de dixième Muse. […] -C., et, comme je l’ai déjà dit, inventeur de l’ode qui porte son nom, ne chanta que l’amour et les plaisirs de la table. […] Malherbe est le premier poète lyrique qu’ait eu la France : ceux qui l’ont précédé ne méritent pas d’en porter le nom.
s’écrie Bossuet dans l’Oraison funèbre de Madame, pouvons-nous encore entendre ces noms dans ce triomphe de la mort ? […] On donne encore ce nom à un dessein ferme et hardi, mais calme. […] Médée, dans la tragédie de ce nom, veut se venger de ses ennemis. […] Zénobie dit à Rhadamiste, dans la tragédie de ce nom : Je connais la fureur de tes soupçons jaloux ; Mais j’ai trop de vertu pour craindre mon époux. […] D’après Longin, on a compris sous le nom d’image tout ce qu’en poésie on appelle descriptions et tableaux.
La chair changera de nature, le corps prendra un autre nom ; même celui de cadavre ne lui demeurera pas longtemps : il deviendra, dit Tertullien, un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue.
Je ne me souviens pas maintenant de son nom. […] C’était le nom de la partie du vêtement de l’homme qui le couvrait depuis la ceinture jusqu’aux genoux.
Vous l’aviez rempli, ô mon Dieu, de la crainte de votre nom ; vous l’aviez écrit sur le livre éternel, dans la succession des saints rois qui devaient gouverner vos peuples ; vous l’aviez revêtu de grandeur et de magnificence. […] Cette expression biblique rappelle que Louis XIV vit l’un de ses petits-fils monter sur le trône d’Espagne, en 1700, sous le nom de Philippe V.
Il se croira chargé des intérêts de tout bon ouvrage qui paraît sous la recommandation d’un nom déjà célèbre1 ; à travers les fautes, il suivra curieusement la trace du talent, et, lorsque le talent n’est encore qu’à-demi développé, il louera l’espérance. […] Que de noms propres on pourrait mettre sous cette phrase !
Témoin l’Italie, qui, de l’aveu même de Sylla vainqueur, ne fut pacifiée que par le couvage et la sagesse de Pompée : témoin la Sicile, que le même Pompée affranchit des périls qui la menaçaient de si près : témoin l’Afrique, inondée du sang des innombrables ennemis qui la foulaient et la dévoraient : témoin l’Espagne, qui vil si souvent des milliers d’ennemis vaincus et terrassés par l’effort de son bras : témoin une seconde fois, et d’autres fois encore l’Italie, qui implora le secours de Pompée absent, pour la guerre dangereuse et sanglante qu’elle avait à soutenir contre les esclaves, guerre dont la fureur, rallentie par la seule terreur du nom de Pompée, fut entièrement étouffée par sa présence : témoins toutes les contrées, toutes les nations étrangères, les mers enfin, etc. ». […] — Faut-il vous rappeler la descente d’Ostie, cette entreprise si honteuse, si infamante pour le nom romain, où une flotte, commandée par un consul en personne, fut prise et coulée à fond par des pirates, presque sous vos yeux ? […] Mais si la république n’est pas affermie sur une base solide par vos soins et votre sagesse, votre nom se répandra au loin, mais ne vous donnera pas dans l’avenir un rang assuré et incontestable.