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175. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article » p. 404

Bayard (Pierre du Terrail de), d’une famille noble et ancienne du Dauphiné, en 1474.

176. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — G — article »

Guesclin (Bertrand du), d’une ancienne et noble famille de Bretagne, en 1311, et l’un des plus grands généraux qu’ait eus la France.

177. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — L — article » p. 416

Luxembourg (François-Henri de Montmorenci duc de), en 1628, et l’un des plus grands généraux de ce beau siècle de Louis XIV.

178. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — R — article » p. 421

Riquet ou Riquety (Pierre-Paul de), baron de Bon-Repos, à Béziers d’une noble et ancienne famille de Florence.

179. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109

[Notice] en 1651 au château de Fénelon, en Périgord, Fénelon fut un des derniers représentants de ce grand siècle, qu’il contribua tant à illustrer, et ne précéda Louis XIV au tombeau que de peu de mois. […] Admirez les plantes qui naissent de la terre : elles fournissent des aliments aux sains et des remèdes aux malades.

180. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253

à Paris en 1655, ce fut seulement à l’âge de quarante ans que de retour en France, et fixé près de Paris, il songea à devenir auteur. […] Je ne suis point du tout pour le mariage : Des parents, des enfants, une femme, un ménage, Tout cela me fait peur.

181. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367

Ce bruissement des prairies, ces gazouillements des bois, ont des charmes que je préfère aux plus brillants accords ; mon âme s’y abandonne, elle se berce avec les feuillages ondoyants des arbres, elle s’élève avec leur cime vers les cieux, elle se transporte dans les champs qui les ont vus naître et dans ceux qui les verront mourir ; ils étendent dans l’infini mon existence circonscrite et fugitive. […] J’irai vous voir à la première violette2 : j’aurai bien près de cinq lieues à aller3 ; j’irai gaiement, et je compte vous faire une telle description de mon séjour que je vous ferai naître l’envie de m’y venir voir et d’y prendre une collation.

182. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 409

Colbert (Jean-Baptiste), marquis de Seignelai, à Paris en 1619, le plus grand ministre des finances qu’ait eu la France.

183. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »

Les premiers mots qu’il prononce sont ceux de père et de mère… mots charmants, qui expriment, qui inspirent le plus pur amour ; ces premiers accents payent le sein maternel de toutes ses douleurs, et font naître dans le cœur d’un père les plus vives et les plus joyeuses espérances. […] La pureté bannit de cette citation le verbe avoir qui rend faiblement la pensée ; les objets extérieurs ne reçoivent pas, mais font naître la pensée ; et l’expression secoués doit être remplacée par l’expression propre tancés ou dispersés. […] Quintilien raconte à ce sujet qu’à Athènes, un jour une marchande de fleurs reconnut pour étranger Théophraste, dans l’île de Lesbos.

184. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Un tel moyen ne manquerait pas de les rendre complètement insensibles ; ils se mettraient sur leurs gardes, et se disposeraient plutôt à vous critiquer qu’à recevoir les impressions que vous voulez faire naître. […] En effet, tout ce que vous pouvez me dire pour me démontrer qu’il est de mon devoir, qu’il est raisonnable et convenable que je sois ému, peut me disposer ou me préparer à éprouver une émotion, mais non pas la faire naître. […] Cette inertie de l’âme, qui naît de l’indolence et de la dissipation, est un des plus grands obstacles au développement des connaissances et au vrai bonheur. […] Quoi qu’il en soit, c’est un fait bien certain que quelques siècles ont été, à cet égard, plus favorisés que d’autres, et ont vu naître un bien plus grand nombre de belles productions du génie. […] Une issue malheureuse jette de la consternation dans l’âme, et arrête le développement de ces sentiments élevés que doit faire naître la poésie épique.

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