Dans les lettres de sentiment, il doit être pathétique, mais en pénétrant dans l’âme avec douceur, sans trop échauffer l’imagination, sans exciter de grands mouvements. […] Son âme s’est ouverte au mouvement le plus généreux ; il a adopté sur-le-champ une foule d’enfants illustres et infortunés.
. — Nul artiste n’a possédé plus souverainement la science du rhythme et du nombre, nul ne laissera plus de vers souples, nerveux, amples, hospitaliers à toutes les idées, à tous les sentiments, et capables d’exprimer tous les mouvements de l’âme humaine, de peindre toutes les couleurs, ou toutes les formes de la nature2. […] Je me suis laissé raconter une anecdote, dont je ne garantis pas l’authenticité, mais que l’on peut citer ici : Un illustre maréchal, qui avait l’humeur très-vive, donne un ordre qu’un jeune officier exécute mal, et, dans un mouvement d’impatience, il lève sa cravache comme s’il allait frapper.
La grandeur du firmament résulte pour nous de son élévation à la fois et de son étendue ; celle de l’Océan vient, non seulement de son étendue, mais du mouvement continuel et de l’irrésistible impétuosité de ses eaux.
Ils y admireraient, malgré quelques légères imperfections, la noblesse soutenue du style, des sentiments et des idées ; la force des raisonnements, la suite et l’enchaînement des preuves ; une égale habileté à faire valoir tout ce qui peut servir l’accusé, rendre ses adversaires odieux, ou émouvoir ses juges ; des pensées sublimes, des mouvements pathétiques et surtout une péroraison adressée à Louis XIV, où le talent de l’orateur et le courage de l’ami nous paraissent également admirables.
Malgré l’autorité d’un tel critique et de ceux qui l’ont suivi, je crois que ces mouvements d’une âme qui cède d’abord à la douleur et se roidit ensuite contre elle, sont conformes à la nature, conformes à l’esprit du théâtre grec, qui en avait fait le sujet et la leçon de la tragédie. » (M.
Il rend leur nombre inutile, Et sans courage et sans bras, Fait de leur main immobile Tomber les armes à bas ; De ces légions impies Les fureurs sont assoupies Dans un morne étonnement ; Et leurs bataillons superbes Sont étendus sur les herbes Sans force et sans mouvement… Les Bergeries1.
Madame et chère femme, depuis quatre jours que je suis loin de vous, j’ai toujours été à cheval et en mouvement, sans que cela prît nullement sur ma santé.
Au théâtre, il tient sa place au-dessous de Corneille et de Racine dont il continue la tradition, tout en cherchant à introduire sur la scène plus d’action, plus de mouvement, des effets pathétiques, des allusions philosophiques, et le savoir faire d’une industrie timide qui corrige Shakespeare. […] L’Europe a vu la célérité de nos mouvements de stratégie et de tactique, et elle a été saisie d’épouvante ; car le secret de la guerre est dans les jambes.
Elle m’a beaucoup soulagé ; elle m’a ranimé du moins, et depuis que je l’ai reçue, j’ai fait cinq mouvements complets.
Familiarisé avec les mouvements de la grande éloquence, et avec l’action impétueuse de la tribune politique, M. le cardinal a dû moins goûter l’éloquence tranquille du cabinet, et trouver froid, par conséquent, ce qui n’est que simple et médiocrement orné.