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142. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5

Que de motifs pour la jeunesse, de la regarder cette étude, comme une des plus importantes, des plus nécessaires, et d’y apporter toute l’application qu’elle mérite !

143. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198

2, méchant même par principes ; un esprit léger et frivole, qui n’a point de goût décidé ; qui n’éclaire les choses et ne les recherche jamais pour elles-mêmes, mais uniquement selon la considération qu’il y croit attachée, et fait tout par ostentation ; un homme souverainement confiant en lui et dédaigneux, qui méprise les affaires3 et ceux qui les traitent, le gouvernement et les ministres, les ouvrages et les auteurs ; qui se persuade que toutes ces choses ne méritent pas qu’il s’y applique, et n’estime rien de solide que le don de dire des riens ; qui prétend néan-moins à tout, et parle de tout sans pudeur ; en un mot, un fat sans vertus, sans talents, sans goût de la gloire, qui ne prend jamais dans les choses que ce qu’elles ont de plaisant, et met son principal mérite à tourner continuellement en ridicule tout ce qu’il connaît sur la terre de sérieux et de respectable.

144. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »

Le traducteur ne borne point ici son mérite à une fidélité pleine d’élégance et d’harmonie : il ajoute quelquefois à la force de l’expression originale, et tire souvent une image magnifique d’un trait qui n’était qu’indique en passant. […] Ils avaient lu, ils sentaient le mérite de pareils traits, les écrivains qui nous les ont si heureusement reproduits dans leurs ouvrages.

145. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »

Ces deux qualités, la fidélité et la noblesse, sont inséparables, qu’on s’en souvienne ; autrement, on s’éloigne du beau, on tombe dans le laid ; dès lors le mérite de l’invention diminue et se dégrade même entièrement. […] Il ne suffit pas, pour réussir parfaitement dans l’invention, de trouver un sujet intéressant, vraisemblable et moral ; il faut joindre à ce mérite celui non moins précieux de découvrir dans ce sujet ce que n’y voit pas le commun des hommes.

146. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Allez chercher le vrai mérite jusqu’au bout du monde : d’ordinaire il demeure modeste et reculé. […] C’est un mérite bien original. […] Le peuple juif mérite l’éternelle reconnaissance du genre humain pour avoir conservé, comme dans une arche sainte, le dogme d’un Dieu unique, créateur et providence, au milieu des superstitions païennes qui déshonoraient la raison.

147. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Le mérite de cette innovation ne nous revient pas : les programmes nous la dictaient. […] Le xvie  siècle a eu le mérite et l’honneur de concilier un enthousiasme ardent pour les langues grecque et latine avec une passion patriotique pour la langue nationale. […] Mlle de Gournay (1565-1645) mérite une mention particulière. […] Marguerite de Valois (1553-1615) Notice La sœur de Charles IX et de Henri III mérite une place parmi les écrivains du xvie  siècle, ne fût-ce que pour avoir appris à l’un de ceux du xviie qui, dans le second rang, ont le plus fait pour la langue française, à « l’aimer passionnément ».

148. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Verrès, vous avez plus de mérite que Calidius ? […] sans talents, sans probité, sans mérite, vous pourriez être le protecteur, je ne dis pas de toute la Sicile, mais du dernier des citoyens ? […] Verrès a un mérite qui lui est propre ; il est de votre intérêt de le distinguer et de le ménager avec soin. […] Aujourd’hui, loin de vous accuser de cette action, je ne vous fais pas même le reproche ordinaire qu’elle mérite. […] Suétius, chevalier romain d’un rare mérite, et ce que d’autres confirmeront.

149. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »

Cette comparaison sert à mieux marquer et le mérite et la reconnaissance ».

150. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444

Voilà d’abord tous ces chers confidents, De son mérite admirateurs ardents, Qui, par cantons répandus dans la ville, Pour l’élever dégraderont Virgile : Car il n’est point d’auteur si désolé5 Qui dans Paris n’ait un parti zélé ; Rien n’est moins rare.

151. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -

Ces développements nous ont paru d’une utilité réelle, et nous sommes plus que jamais convaincu de leur importance, lorsque nous recevons d’un professeur distingué, dont les savants ouvrages sont connus dans toute la France, ces encouragements bienveillants : « Je vous félicite d’avoir compris que les abrégés ne profitent qu’à ceux qui les font, et vous avez sagement fait de donner aux préceptes un juste développement qui les fait bien comprendre. » Un autre juge également compétent voulait bien nous faire savoir, après avoir soigneusement examiné notre Poétique, qu’il se plaisait à reconnaître tout le mérite et toute la conscience de ce livre.

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