Rousseau ; les dernières paroles de Gilbert ; le Bonheur, par Léonard ; la Jeune captive, d’André Chénier ; la Chute des feuilles et l’Anniversaire, de Millevoye ; la Mort de Jeanne d’Arc, et le Jeune diacre, de Casimir Delavigne ; la Jeune fille agonisante, de Campenon ; les Tombeaux de Saint-Denis et Louis XVIII, de Tréneuil ; le Petit Savoyard, de Guiraud ; la Prière de l’enfant, de Lamartine ; l’Ange et l’enfant, de Reboul ; le Retour à la chapelle, de Mme Tastu ; le Dernier hymne d’Ossian ; le Cimetière de campagne, de Gray ; Une mère à son enfant, de Campbell ; A l’Irlande, par Thomas Moore, § III — Du dithyrambe 223.
Préface. L a nécessité d’une Rhétorique élémentaire est généralement sentie de tous ceux qui enseignent les belles-lettres dans les colléges. Il n’est point de professeur à qui l’expérience n’ait prouvé qu’un abrégé de préceptes précis, clair et méthodique, où les vrais principes de la composition seraient présentés avec simplicité et mis à la portée des esprits ordinaires, offrirait aux élèves de précieux avantages. Depuis que je professe la rhétorique, et déjà il y a plusieurs années, je cherche un pareil livre, et jusqu’ici je l’ai cherché en vain. Les chefs qui ont gouverné successivement l’Université ont remarqué qu’il manquait à l’enseignement et manifesté le désir qu’ils avaient de voir quelqu’un se charger de le rédiger.
Sais-tu quelle est ta mère ?
Voile aux yeux ce triste chemin ; Cache au désespoir de ma mère La place où je serai demain.
Voici comme il conta l’aventure à sa mère9 : « J’avais franchi les monts qui bornent cet Etat10, Et trottais comme un jeune rat1 Qui cherche à se donner carrière, Lorsque deux animaux m’ont arrêté les yeux : L’un doux, bénin et gracieux2 Et l’autre turbulent et plein d’inquiétude3 Il a la voix perçante et rude, Sur la tête un morceau de chair4, Une sorte de bras5 dont il s’élève en l’air Comme pour prendre sa volée, La queue en panache étalée. » Or, c’était un cochet dont notre souriceau Fit à sa mère le tableau, Comme d’un animal venu de l’Amérique6 « Il se battait, dit-il, les flancs avec ses bras, Faisant tel bruit et tel fracas, Que moi qui, grâce aux dieux, de courage7 me pique, En ai pris la fuite de peur, Le maudissant de très-bon cœur.
L’étude de l’homme en général et de l’homme modifié par les diverses institutions, avec ses passions, ses vertus et ses vices, ses affections et ses penchants, semblait former exprès pour l’éloquence les disciples d’Anaxagore, de Socrate et de Théophraste ; et dans ce premier âge, où la philosophie était pour l’éloquence une mère adoptive, la prenait au berceau, l’allaitait, l’élevait, dirigeait ses pas chancelants, l’affermissait dans les sentiers du vrai, du juste et de l’honnête ; et, saine et vigoureuse, la menait par la main au barreau ou dans la tribune ; dans ce premier âge, dit Cicéron, l’on apprenait en même temps à bien vivre et à bien parler ; la vertu, la sagesse et 1’éloquence ne faisaient qu’un ; le même homme, à la même école, était exercé, comme Achille, à la parole et à l’action. […] j’y verrais une malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. […] Le Capitale est le lieu où l’on a répandu le sang de mon frère ; ma maison est un lien où je verrais ma mère pleurer de douleur.
Il fallait bien que les soldats romains, pour être incorporés dans la milice, fusent une espèce d’abjuration et de père et de mère, entre les mains de ceux qui les commandaient, etc.
Ils ne condamnent pas la femme au labeur humiliant de l’esclave et de la bête de somme ; ils respectent en elle la compagne de leurs travaux, la mère de leurs enfants.
Un combat devient un juge qui tient dans ses mains le sort de deux peuples ; la loi une mère qui rappelle au devoir ses fils égarés.
Et en effet, nous la retrouvons dans les langues que l’on appelle mères ou primitives, ainsi que dans le grec et le latin.