Quel livre voulez-vous lire en votre chagrin ? […] Oui, ne sais-tu pas lire ? […] Je n’ai lu de mes jours que dans des almanachs. […] Ouvre, et lis au hasard. […] Lisons ma minute.
La lettre que vous avez écrite, je l’ai lue. […] Quand la race de Caïn se fut multipliée… On voit que le régime mis devant le participe est ordinairement pronom : que, me, te, se, le, lu, les, nous, vous, quels.
Le même savant (note 176) propose de lire au vers suivant : ϰεράμενος, en faisant la première syllabe longue en faisant de ἐλλέϐορον quatre longues, on aura ainsi un mauvais hexamètre, plein des ὲϰτάσεις dont se moquait Euclide. […] III de ses Opuscules. — Dans le vers d’Eschyle, on ne peut guère hésiter à lire avec Hermann φαγέδαιναν à l’accusatif, au lieu de φαγέδαινα que donnent les manuscrits, cette correction complétant si facilement un vers iambique.
Sur J’ai lu sur le journal J’ai lu dans le journal.
-C, entendant lire l’histoire d’Hérodote aux jeux Olympiques, sentit naître, dit-on, en lui une vive émulation : il écrivit, en effet, l’Histoire de la guerre du Péloponnèse. […] Suétone a écrit les Vies des douze Césars ; Tacite, celle d’Agricola, son beau-père, qui avait conquis une partie de la Grande-Bretagne ; Quinte-Curce, celle d’Alexandre ; histoire un peu romanesque, mais d’un style fleuri et agréable à lire. […] C’est une des parties de notre histoire littéraire qui se font lire avec le plus de plaisir et de profit. […] Cette idée, exécutée avec tout l’esprit que M. de Marivaux pouvait y mettre, avait eu le plus grand succès dans les sociétés particulières où il avait lu son ouvrage. […] À la lecture, on avait été plus indulgent, parce que les auditeurs, trompés sur l’effet dramatique par la manière séduisante dont l’auteur lisait, avaient oublié de se transporter en idée dans le parterre, et de sentir qu’on y serait infailliblement blessé de cette métamorphose imaginaire, grossièrement et ridiculement démentie par le spectacle lui-même.
Quelque sujet donc que vous traitiez, historique, oratoire, didactique, lisez et lisez attentivement et complétement, si faire se peut, tout ce que d’autres ont écrit sur la même matière. […] Avant de lire ce que d’autres ont écrit sur la matière qui vous occupe, méditez-la vous-même et jetez sur le papier toutes les idées qui naîtront en vous de cette méditation originelle. […] Où ai-je lu que le cardinal de Retz, voulant entraîner le parlement, et voyant toute son éloquence près d’échouer : « Eh, Messieurs, s’écria-t-il tout à coup, si mes paroles ne suffisent pas pour vous convaincre, du moins ne récuserez-vous pas celles de l’orateur romain, dans une circonstance pareille » ?
Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces, Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes ? […] Je lis encore dans Régnier : L’âge au soin se tournant, homme fait il acquiert Des biens et des amis, si le temps le requiert ; Il masque ses discours comme sur un théâtre, Subtil, ambitieux, l’honneur il idolâtre ; Son esprit avisé prévient le repentir, Et se garde d’un lieu difficile à sortir. […] » Nous lisons dans Régnier : Maints fascheux accidents surprennent sa vieillesse : Soit qu’avec du soucy gaignant de la richesse, Il s’en deffend l’usage, et craint de s’en servir, Que tant plus il en a, moins s’en peut assouvir ; Ou soit qu’avec froideur il face toute chose, Imbécile, douteux, qui voudroit et qui n’ose, Dilayant, qui tousjours a l’œil sur l’avenir, De léger il n’espère et croit au souvenir : Il parle de son temps, difficile et sévère ; Censurant la jeunesse, use des droits d’un père Il corrige, il reprend, hargneux en ses façons, Et veut que tous ses mots soient autant de leçons. […] « L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez pour les corriger et les estimer.
Nous lisons dans La Bruyère : « Que dites-vous du livre d’Hermodoce ? — Qu’il est mauvais, répond Anthime, qu’il est mauvais ; qu’il est tel, continue-t-il, que ce n’est pas un livre, on qui mérite du moins que le monde en parle — Mais l’avez-vous lu ? — Non, dit Anthime. — Que n’ajoute-t-il que Fulvie et Mélanie l’ont condamné sans l’avoir lu, et qu’il est l’ami de Fulvie et de Mélanie. » 3. […] Rappelons-nous que Molière lisait ses comédies à sa servante.
L’art de lire les bons livres serait son vrai nom. […] Ils sont trop superbes pour goûter ce qu’enfants on leur a donné à lire. […] Tout nous y plaît : la morale qui se confond avec notre propre expérience, en sorte que lire le fabuliste, c’est ruminer ; l’art, dont nous sommes touchés jusqu’à la fin de notre vie, comme d’une vérité supérieure et immortelle ; les mœurs et les caractères des animaux, auxquels nous prenons le même plaisir qu’étant enfants, soit ressouvenir des imperfections des hommes, soit effet de cette ressemblance justement remarquée entre les goûts de la vieillesse et ceux de l’enfance. […] Lisez l’Histoire de la littérature française, pour commenter cette définition.
Nous lisons un livre avec plus de plaisir, lorsque nous avons une idée avantageuse de l’auteur. […] Cependant je crois qu’il faut le lire tout entier ; ces parties mêmes ne seront pas sans utilité pour l’avocat. […] Nous pouvons, nous devons donc les lire avec discernement, afin de n’imiter que ce qu’ils ont de beau. […] Toutefois un auteur peut posséder ces deux qualités, et n’être cependant qu’un écrivain fort pénible à lire. […] Quiconque ouvre Homère doit songer qu’il va lire le plus ancien livre du monde après la Bible.