La foi religieuse, en animant ses récits, leur donne une consécration solennelle, et leur communique ce caractère mystérieux qui laisse dans les âmes une impression vive et durable. […] Ce n’était pas l’opinion de Boileau, qui dit, dans-son Art poétique : De la foi d’un chrétien les mystères terribles D’ornements égayés ne sont point susceptible.
Cependant vous ne voulez pas que la foi vous prescrive ce qu’il faut croire5 ! […] Pourquoi ne voulez-vous donc pas qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne à votre secours et vous apprenne du moins ce qu’il faut en croire ? […] Il est bien malaisé de régler ses désirs : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs.
Monologue de petit jean 3 Ma foi ! […] Ma foi ! […] Ma foi, je n’y conçois plus rien ; De monde, de chaos, j’ai la tête troublée.
La grâce divine triomphera, mais non sans le secours de l’amour humain sanctifié par les lumières de la foi. […] N’allez pas sur les points vous débattre ; Foi d’honnête garçon, je n’en puis rien rabattre. […] Ma foi, la cour m’ennuie. […] Il n’a pas de foi, pas de passion, pas d’inspiration : c’est un faiseur de beaux vers ; il ne vise pas plus haut. […] Ma foi, sur tant de noms ma mémoire chancelle.
Ma foi ! […] >Ma foi, je n’en sais rien.
si les déclarations les plus solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’oserais scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas ! […] Je ne vous dis plus comme autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ?
Le vers qui manque de césure à l’hémistiche — ressemble à une ligne de prose : tels sont les vers suivants : Ma foi, j’étais un franc—portier de comédie. […] Deux singuliers, l’un terminé par une voyelle, l’autre par une consonne, ne riment pas : foi et exploit ; songea et orgeat.
La Foi et la Charité lui disent : « Ma sœur », et elle se nomme l’Espérance1. […] Cette page fut écrite à l’époque où une crise morale le ramena à la foi ; il disait ailleurs : « Ma mère, après avoir été jetée, à soixante-douze ans, dans des cachots, où elle vit périr une partie de ses enfants, expira dans un lieu obscur, sur un grabat, où ses malheurs l’avaient reléguée.
Tout petits, vous aimiez les contes de fées avec l’ardeur d’une foi naïve ; plus grands, l’ogre vous trouvait incrédules et son grand couteau ne vous faisait plus peur. […] Donc, au lieu de nous égarer dans les broussailles de la rhétorique, nous allons, sur la foi de cet excellent guide, suivre la marche de l’éloquence à travers les âges.
Il avait foi dans la vérité, car il a demandé pour elle le droit de régner en ce monde. Il avait foi dans l’humanité, car il lui a reconnu le droit de se perfectionner, et il a voulu qu’elle l’exerçât sans entrave. […] Déjà, chez Bourdaloue, la place faite au mystère qui s’adresse à la foi, avait été restreinte au profit de la morale qui s’adresse à la raison. […] Mais les combats de la foi sont des combats de tous les jours : on a affaire à des ennemis qui renaissent de leur propre défaite. […] Je ne vous dis plus, comme autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ?