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38. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »

La foi religieuse, en animant ses récits, leur donne une consécration solennelle, et leur communique ce caractère mystérieux qui laisse dans les âmes une impression vive et durable. […] Ce n’était pas l’opinion de Boileau, qui dit, dans-son Art poétique : De la foi d’un chrétien les mystères terribles D’ornements égayés ne sont point susceptible.

39. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Cependant vous ne voulez pas que la foi vous prescrive ce qu’il faut croire5 ! […] Pourquoi ne voulez-vous donc pas qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne à votre secours et vous apprenne du moins ce qu’il faut en croire ? […] Il est bien malaisé de régler ses désirs : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs.

40. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Monologue de petit jean 3 Ma foi ! […] Ma foi ! […] Ma foi, je n’y conçois plus rien ; De monde, de chaos, j’ai la tête troublée.

41. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

La grâce divine triomphera, mais non sans le secours de l’amour humain sanctifié par les lumières de la foi. […]                  N’allez pas sur les points vous débattre ; Foi d’honnête garçon, je n’en puis rien rabattre. […] Ma foi, la cour m’ennuie. […] Il n’a pas de foi, pas de passion, pas d’inspiration : c’est un faiseur de beaux vers ; il ne vise pas plus haut. […] Ma foi, sur tant de noms ma mémoire chancelle.

42. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253

Ma foi ! […] >Ma foi, je n’en sais rien.

43. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

si les déclarations les plus solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’oserais scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas ! […] Je ne vous dis plus comme autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ?

44. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »

Le vers qui manque de césure à l’hémistiche — ressemble à une ligne de prose : tels sont les vers suivants : Ma foi, j’étais un franc—portier de comédie. […] Deux singuliers, l’un terminé par une voyelle, l’autre par une consonne, ne riment pas : foi et exploit ; songea et orgeat.

45. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233

La Foi et la Charité lui disent : « Ma sœur », et elle se nomme l’Espérance1. […] Cette page fut écrite à l’époque où une crise morale le ramena à la foi ; il disait ailleurs : « Ma mère, après avoir été jetée, à soixante-douze ans, dans des cachots, où elle vit périr une partie de ses enfants, expira dans un lieu obscur, sur un grabat, où ses malheurs l’avaient reléguée.

46. (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33

Tout petits, vous aimiez les contes de fées avec l’ardeur d’une foi naïve ; plus grands, l’ogre vous trouvait incrédules et son grand couteau ne vous faisait plus peur. […] Donc, au lieu de nous égarer dans les broussailles de la rhétorique, nous allons, sur la foi de cet excellent guide, suivre la marche de l’éloquence à travers les âges.

47. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Il avait foi dans la vérité, car il a demandé pour elle le droit de régner en ce monde. Il avait foi dans l’humanité, car il lui a reconnu le droit de se perfectionner, et il a voulu qu’elle l’exerçât sans entrave. […] Déjà, chez Bourdaloue, la place faite au mystère qui s’adresse à la foi, avait été restreinte au profit de la morale qui s’adresse à la raison. […] Mais les combats de la foi sont des combats de tous les jours : on a affaire à des ennemis qui renaissent de leur propre défaite. […] Je ne vous dis plus, comme autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ?

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