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83. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Virgile ne pouvait mieux faire que de comparer le jeune guerrier soit à une fleur brillante dont la racine a été tranchée par le soc de la charrue, soit à un pavot qui laisse pencher vers la terre sa tête chargée de pluie. […] Ainsi une fleur brillante, tranchée par le soc de la charrue, languit et meurt ; ainsi le pavot, épuisé de lassitude, courbe sa tête chargée de pluie. » Un écrivain moderne a peint, sous une belle comparaison, le pouvoir odieux de ces tyrans d’Egypte qui n’étaient grands que parce qu’ils vivaient dans une profonde solitude. […] les fleurs images de la vie.

84. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273

D’autres, au contraire, redoutant par-dessus tout le reproche de pédantisme, affectent le langage badin dans les plus graves questions, croient de bon ton de traiter toutes choses d’une façon leste et dégagée, ou sèment les fleurs et les paillettes sur la pourpre et les robes de deuil. […] Tandis que ces monstres barbares Poussaient d’insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs ; et cette strophe de Béranger qui la vaut bien : J’ai vu la paix descendre sur la terre, Semant de l’or, des fleurs et des épis.

85. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »

Les idées doivent s’enchaîner par des liens de fleurs.

86. (1852) Précis de rhétorique

Aussi, pour le succès de mon travail, je compte beaucoup sur la bonne volonté des demoiselles, dont les goûts naturels et délicats se passionnent volontiers pour toutes espèces de fleurs, soit qu’elles croissent dans les jardins, soit qu’elles végètent ignorées dans ce vaste parterre qu’on nomme la Rhétorique. […] Elle sera simple et claire, et devra sortir du sujet comme une fleur de sa tige. […] Le style familier, c’est la fleur du langage populaire, l’éloignement de tout ce qui est trivial, le choix de tout ce qui est piquant, le triomphe de la métaphore, de la périphrase pittoresque et des figures à effet original, la place naturelle des proverbes et des réflexions naïves ou malicieuses. […] Du lieu saint à pas lents je montais les degrés Encor jonchés de fleurs et de rameaux sacrés. […] C’étaient fleurs et rubans, plumes qui s’agitaient, Des ombres qui dansaient au son de la musique.

87. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198

Il disait ailleurs : « La vue d’un animal malade, le gémissement d’un cerf poursuivi dans les bois par les chasseurs, l’aspect d’un arbre penché sur la terre, et traînant ses rameaux dans la poussière, les ruines méprisées d’un vieux bâtiment, la pâleur d’une fleur qui tombe et se flétrit, enfin toutes les images du malheur des hommes réveillent la pitié d’une âme tendre, contentent le cœur, et plongent l’esprit dans une rêverie attendrissante. » 2.

88. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444

Pour vous l’amante de Céphale6 Enrichit Flore de ses pleurs ; Le Zéphyr cueille sur les fleurs Les parfums que la terre exhale.

89. (1881) Rhétorique et genres littéraires

Aussitôt, pour te paraître belle, L’eau pure a ranimé son front, ses yeux brillants : D’une étroite ceinture elle a pressé ses flancs ; Et des fleurs sur son sein, et des fleurs sur sa tête, Et sa flûte à la main, sa flûte qui s’apprête À défier un jour les pipeaux de Segrais, Seuls connus parmi nous aux nymphes des forêts. […] La fleur que tant d’éclat colore N’est pas la dernière au jardin Elle a bien d’autres sœurs encore, La fleur que tant d’éclat colore ! […] La fleur que tant d’éclat colore N’est pas la dernière au jardin ! […] de tous biens estoit garnie Et en droitte fleur de jeunesse ; Je prye à Dieu qu’il te maudie, Faulse-Mort, plaine de rudesse ! […] Dante aime cette fleur de myrte, et la respire, Et la mêle au cyprès qui ceint son front vainqueur.

90. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »

Couvrons du moins de fleurs ces tombes glorieuses ; Arrachons à l’oubli ces ombres vertueuses, etc.

91. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »

Nous croyons cette étude d’une utilité incontestable, non pour former des poètes, — les vrais poètes sont aussi rares que les fleurs de l’aloès, — mais pour donner à la jeunesse une idée de l’harmonie du vers.

92. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -

Il sema de fleurs la route du salut, qui paraissait être toute hérissée d’épines.

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