Les mœurs n’eurent jamais de plus grave censeur, L’erreur, d’ennemi plus terrible, L’Église, de plus ferme et plus grand défenseur.
Parmi les françaises illustres dont la postérité se souvient, nulle ne lui est supérieure par l’imagination, la sensibilité, la verve d’une gaieté qui coule de source, la franchise d’un naturel ennemi de toute affectation, de toute grimace, enfin par les qualités brillantes qui sont l’ornement d’une raison solide.
maintenant chassée, poursuivie par ses ennemis implacables, qui avaient eu l’audace de lui faire son procès, tantôt sauvée, tantôt presque prise, changeant de fortune à chaque quart d’heure, n’ayant pour elle que Dieu et son courage inébranlable, elle avait ni assez de vents, ni assez de voiles pour favoriser sa fuite précipitée. » Le rapprochement de ces constructions diverses, suivant le différent génie des langues et des écrivains, n’est pas moins intéressant pour le jeune rhétoricien que la comparaison des idées et des expressions que nous avons déjà recommandée.
Il avait le plaisir de voir décamper l’armée des ennemis devant lui ; et le 27, qui était samedi, il alla sur une petite hauteur pour observer leur marche : son dessein était de donner sur l’arrière-garde, et il mandait au Roi, à midi, que dans cette pensée, il avait envoyé dire à Brisachb qu’on fît les prières de Quarante heures.
préservez-moi, préservez ceux que j’aime, Frères, parents, amis et mes ennemis même Dans le mal triomphants, De jamais voir, Seigneur !
On y voit l’Arsenal comparé aux antres du mont Etna, où Vulcain forgeait avec les Cyclopes la foudre pour Jupiter ; les armes qui y sont déposées, comparées aux traits fabriqués par Vulcain ; Henri IV, à Jupiter même, et ses ennemis, aux géants réduits en poudre dans la guerre qu’ils osèrent déclarer au maître des Dieux.
La correction a quatre ennemis : le purisme, le barbarisme, le néologisme, le solécisme. […] Quels sont les ennemis de la correction du style ? […] —— …………………… L’impétueux coursier ; Non loin de la retraite où l’ennemi repose, Arrive ; — l’assaillant en ordre se dispose.
Tourmenté de désirs, de besoins déchiré, De rivaux, de jaloux, d’ennemis entouré, Ses biens sont au pillage et ses jours à l’enchère ; Sou bonheur est plus triste encore que la misère ; Lui-même il se déchire, et devient tour à tour De son cœur inquiet la proie et le vautour.
La gloire européenne d’une littérature que nous envieront toujours nos ennemis les plus arrogants ne prouve-t-elle pas avec évidence que l’esprit français n’a point renié ses vertus propres, pour avoir si merveilleusement profité des leçons et des exemples qui le rendirent à la conscience de lui-même ?
La mort, cette fatale ennemie, entraînera avec elle tous nos plaisirs, et tous nos honneurs dans l’oubli et dans le néant.