L’orateur se demande ensuite : « D’où sont sortis ces effets surprenans d’une éloquence plus qu’humaine ?
C’est-à-dire, comme par l’effet d’un charme magique qui l’eût désarmé.
Nul ne sait plus adroitement conduire une action, soutenir le rôle d’un personnage imaginaire, faire parler un caractère, peindre une physionomie, préméditer ses effets, les préparer dans leurs causes, émouvoir par la logique de ses combinaisons, créer d’emblée l’ensemble et les détails d’une fable, en un mot, construire un mécanisme si savant que le dénoûment se déduit comme une conséquence de ses prémisses.
L’effet de ce discours fut si prodigieux, que les mères et les épouses des guerriers coururent avec transport embrasser l’orateur, quand il descendit de la tribune, et le reconduisirent en triomphe jusque dans sa maison.
xvi, d’après lequel ce fut Sappho qui apprit aux tragiques l’usage de l’harmonie mixolydienne, comme plus propre aux effets de pathétique, tandis que l’harmonie dorienne ne convenait qu’au genre grave et sublime.
Il parlait fort bien de la guerre, Des cieux, du globe de la terre, Du droit civil, du droit canon ; Et connaissait assez les choses Par leurs effets et par leurs causes.
Bien dire, c’est parler de manière à produire sur ses auditeurs tout l’effet que l’on désire : c’est en peu de mots parler avec éloquence.
Nous voyons les effets de cette irrésolution, quoique nous n’en connaissions pas la cause.
Et le souvenir de l’effet que ces fables ont produit sur vous-même donne-t-il raison ou tort à l’auteur de l’Émile ? […] Effet produit par les principaux passages. […] Ses heureux effets : 1° au point de vue économique, 2° au point de vue moral. […] Ce n’est point là, d’ailleurs, l’effet d’un hasard heureux. […] La dispute n’aura eu pour effet que de faire naître la colère des deux adversaires et la question ne sera pas plus avancée qu’au début.
Il faudra donc se garder de mettre les effets avant les causes, tout ce qui est secondaire avant tout ce qui est principal, et enfin le milieu ou la fin avant ce qui est le commencement des choses. […] Elle les rapproche et les arrange à son gré ; elle cherche même des effets dans la coupe des phrases, plus ou moins brusques, plus ou moins vives, plus ou moins majestueuses.