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174. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

En voyant l’eau du ciel qui les couvrait de larmes, Je les pris en pitié sans deviner pourquoi, Et tu me dis alors : « Mon frère, un d’eux, c’est toi ; L’autre, c’est moi. » Soudain le fer brille.

175. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Qu’elle prenne donc son cours, non par des sentiers étroits, mais, pour ainsi parler, à travers les campagnes ; non point comme ces eaux souterraines que l’on renferme en des canaux, mais comme un grand fleuve dont le cours est toujours rapide (l. 

176. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

Nous n’en dirons pas autant des extravagances dont Ronsard prit l’initiative, lorsqu’à la façon des Grecs il essaya de provigner les mots, et voulut tirer de verve les dérivés verver et vervement ; de pays, payser ; d’eau, eauer ; de feu, feuer.

177. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

Ou lorsqu’elles seront riches : Le moindre vent qui d’aventure Fait rider la face de l’eau.

178. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Dieu dit, et le jour fut ; Dieu dit, et les étoiles De la nuit éternelle éclaircirent les voiles ;             Tous les éléments divers             A sa voix se séparèrent ;             Les eaux soudain s’écoulèrent             Dans le lit creusé des mers ;             Les montagnes s’élevèrent,             Et les aquilons volèrent             Dans le libre champ des airs.

179. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Après avoir accompli l’œuvre de Dieu sans y croire, il disparut, cette œuvre achevée, et se coucha comme un astre éteint dans les eaux profondes de l’océan Atlantique. […] Vous prétendez éteindre l’incendie de la nation avec un verre d’eau. […] Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d’eau donnés en son nom, plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos utiles services, du jour que vous vous serez donnés à un maître si bienfaisant.

180. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

La grandeur dans le firmament vient à la fois de sa hauteur et de son étendue ; et, dans l’océan, elle vient moins de son étendue que de son éternel mouvement et de la force irrésistible de cette immense masse d’eau. […] Rien n’est plus sublime que le pouvoir ou la force irrésistible : un fleuve dont les eaux coulent paisiblement entre leurs rives est un bel objet ; mais lorsqu’elles se précipitent avec le bruit et l’impétuosité d’un torrent, l’objet devient sublime. […] Un cours d’eau paisible, par exemple, est un des beaux objets que la nature puisse offrir à notre vue ; mais s’il se gonfle et forme une immense rivière, le beau se perd insensiblement dans le sublime. […] Homère est semblable au Nil, qui couvre les terres lointaines de la richesse de ses ondes ; Virgile est comme une rivière qui promène entre ses bords une eau toujours égale.

181. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

Et dans ce vers : Mélange (du vin) « ζωρότερον154 » « ζωρότερον155 » ne signifie pas « du vin non trempé d’eau » comme pour les ivrognes, mais « plus promptement ». […] De là ce mot : L’eau est ce qu’il y a de meilleur227.

182. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Voyez l’homme atteint d’une grave maladie, quand l’ardeur de la fièvre le consume, s’il boit de l’eau glacée, il semble un instant ranimé ; mais c’est pour retomber bientôt sous l’étreinte d’un mal plus grave et plus violent. […] Cette île est terminée par une source d’eau douce, qu’on nomme la fontaine d’Aréthuse ; son bassin, qui est prodigieusement grand, et rempli de poissons de toute espèce, serait entièrement couvert des eaux de la mer, s’il n’était défendu par une digue de pierre. […] le triste et cruel spectacle que de voir insulter à la gloire de Rome et au nom du peuple romain ; de voir, au milieu d’un peuple nombreux, dans le port même de Syracuse, sur un brigantin corsaire, un pirate qui triomphe de la flotte de notre empire, tandis que les rames des nautoniers ennemis font rejaillir l’eau jusque dans les yeux d’un lâche et scélérat préteur !

183. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d’eau donné en son nom, plus que tous les autres ne feront jamais votre sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos utiles services, du jour que vous vous serez donnés a un maître si bienfaisant.

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