Les bergers emploient souvent des comparaisons tirées des objets qui frappent leurs yeux, au lieu des expressions propres qui quelquefois leur manquent. […] Le poète y fait quelquefois une comparaison de nos travaux, de nos vices, de nos prétendues richesses avec les plaisirs, le repos et l’innocence des bergers.
Je transcris ici, comme termes de comparaison, les traductions de Dacier, de Batteux et de Chénier.
. — En lisant δɩ’ ὰμφοῖν au lieu de δɩα τῆς φωνῆς,, comme ont fait la plupart des éditeurs, et en traduisant σχήματα par le trait, on obtient une symétrie plus satisfaisante entre les deux termes de la comparaison marquée par les mots ᾥσπβρ — οὒτω.
Le Pot au lait Comparaison des alquemistes 1 à la bonne femme qui portoit une potée de lait au marché 2 Chascun sçait que le commun langaige3 des alquemistes, c’est qu’ilz se promettent un monde de richesses, et qu’ilz sçavent des secrets de nature que tous les hommes ensemble ne sçavent pas ; mais à la fin tout leur cas s’en va en fumée…4 et ne les sçauroit-on mieux comparer qu’à une bonne femme qui portoit une potée de laict au marché, faisant son compte ainsi : qu’elle la vendroit deux liards ; de ces deux liards elle en5 achepteroit une douzaine d’eufz, lesquelz elle mettroit couver, et en auroit une douzaine de poussins ; ces poussins deviendroient grands.. et vaudroyent cinq solz la pièce ; ce seroit un escu et plus, dont elle achepteroit deux cochons, masle et femelle, qui deviendroyent grands et en seroient une douzaine d’autres, qu’elle vendroit vingt solz6 la pièce après les avoir nourriz quelque temps : ce seroyent douze francs, dont elle achepteroit une jument qui porteroit un beau poulain, lequel croistroit et deviendroit tant gentil : il saulteroit et feroit hin7.
Nul écrivain n’a jamais été plus riche en comparaisons vives et hardies, en métaphores rapides et involontaires qui obéissent à la pensée et la rendent visible. […] Il revient à sa comparaison des aiguilles aimantées qui se tiennent les unes les autres.
. — La comparaison de l’Iliade avec la définition de l’homme est aussi un exemple familier à Aristote voir Analytiques post.
Voilà pourquoi, dans le développement des passions, les comparaisons sont toujours dangereuses et souvent déplacées. […] C’est un principe général que j’ai posé ; son application nous mènerait trop loin dans une comparaison entre les anciens et les modernes. […] Les métaphores, les comparaisons, les allégories, les personnifications y sont très multipliées. […] Cette comparaison est une des meilleures et une des plus naturelles que l’on trouve dans les livres saints. […] Aucun poète ne fit un plus fréquent usage des comparaisons ; la plupart sont de la plus grande beauté.
Les comparaisons n’ont pas manqué entre Corneille et Racine. […] Sur la comparaison de la pièce française avec la pièce grecque, on lira avec intérêt un chapitre des Etudes sur les tragiques grecs de M.
» 13° Pensées brillantes Les pensées brillantes consistent dans le choix d’une heureuse comparaison, relevée par une tournure pleine de précision. […] 15° Pensées grandes La pensée est grande, lorsque l’objet qu’elle représente est élevé, imposant et noble : elle a une signification étendue, augmentée quelquefois encore par un terme de comparaison qui en fait mieux sentir la grandeur.
Fénelon a les comparaisons volontiers familières, et toutes simples. […] Encore une comparaison toute voisine de nous.