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244. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556

j’en ai plus besoin qu’elle ; Elle est, ainsi que toi, bonne, simple et fidèle !

245. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

Sa verve avait besoin de licence pour circuler en liberté.

246. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Il n’est pas besoin d’avertir l’élève, que dans les phrases suivies de —, il est certains mots qui ne peuvent être changés. […] Dans son pressant besoin du moment, ce fut à eux qu’il eut recours, et véritablement ils se montrèrent alors amis très fidèles ; ils s’embarquèrent avec lui, l’accompagnèrent pendant son voyage, parurent à ses côtés devant le trône du roi et parlèrent en sa faveur avec une telle énergie, que le roi lui rendit ses bonnes grâces et lui donna dans son magnifique royaume une place plus belle que celle qu’il avait eue auparavant dans sa petite île. […] Trois arabes ne pouvant décider quel était le plus généreux, ou d’Abdallah, ou de Kaïr, ou d’Arabah, résolurent de mettre à l’épreuve chacun leur ami, en leur faisant la même demande ; tous trois devaient dire qu’ils allaient en voyage et qu’ils étaient dans le besoin — … Nœud. […] Beaucoup de pécheurs qui ne veulent pas se convertir ; encore plus qui le voudraient mais qui diffèrent leur conversion ; plusieurs autres, qui ne se convertissent jamais que pour retomber enfin, un grand nombre qui croient n’avoir pas besoin de conversion ; voilà le parti des réprouvés ! […] — Ces bienfaitrices, surmontent les dégoûts des plus pénibles soins dans un séjour — ou tous les supplices se trouvent, prévenant les besoins de mille personnes, — entourent de chanvre leurs blessures et réparent ce lit de douleurs, ce lit déplorable dont la pitié avare ne prête qu’une moitié étroite à la souffrance.

247. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

— Sur cette question, souvent débattue, voici quel est mon sentiment : sans l’inspiration féconde, l’étude est impuissante, et le génie ne peut rien sans l’étude ; mais ils ont besoin l’un de l’autre, et tous deux, étroitement unis, ils conspirent au même but. […] Ce passage fournirait, s’il en était besoin, une nouvelle preuve du caractère intime et presque confidentiel de l’Épitre aux Pisons.

248. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

Ainsi l’auteur qui a dit : Maison à louer, laquelle a deux portes, trois fenêtres, du logement pour quatre maîtres, même pour cinq en un besoin, deux caves, un grenier à foin ; maison que le propriétaire avec sa baguette d’enchanteur, peut transporter, au gré du locataire, dans quelque quartier qu’il lui plaira ; maison qui porte un écriteau tiré de Barème et de l’algèbre, et dont le nom, aussi bien que celui de l’enchanteur, se lit dans le calendrier  : cet auteur, dis-je, a proposé une énigme, dont le mot est une voiture, nommée fiacre.

249. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71

La nature les instruit à mesure que la nécessité les presse ; mais cette science fragile se perd avec les besoins qu’ils en ont : comme ils la reçoivent sans étude, ils n’ont pas le bonheur de la conserver ; et toutes les fois qu’elle leur est donnée, elle leur est nouvelle, puisque la nature n’ayant pour objet que de maintenir les animaux dans un ordre de perfection bornée, elle leur inspire cette science nécessaire, toujours égale, de peur qu’ils ne tombent dans le dépérissement, et ne permet pas qu’ils y ajoutent, de peur qu’ils ne passent les limites qu’elle leur a prescrites3.

250. (1852) Précis de rhétorique

Elle est simple, quand elle exprime une idée absolue, qui, pour être claire, n’a pas besoin d’accessoire ; par exemple : Dieu est éternel. […] Pour les diriger, si nous sentons bien, il n’est pas besoin d’étude. […] Si la césure est placée sans goût pour le simple besoin de la phrase, pour obtenir un effet puéril, ridicule, ou pour arrêter la pensée sur un objet horrible, monstrueux, etc., elle manque totalement son but et devient une faute impardonnable.

251. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

J’accablais mon esprit de trop de nourriture ; À prévenir mon goût j’épuisai tous mes soins : Mais mon goût s’émoussait en fuyant la nature, Il n’est de vrais plaisirs qu’avec de vrais besoins.

252. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Pour, dans le besoin.

253. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Mais sans cesse ignorants de nos propres besoins, Nous demandons au ciel ce qu’il nous faut le moins. […] Aussi a-t-il besoin, pour réussir dans ce genre de poésie, de ces qualités si rares et si précieuses, qui, suivant Horace 269, font le vrai poète ; d’un génie créateur, d’un talent presque divin, et d’une manière de s’exprimer toujours noble, majestueuse, et souvent sublime.

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