Il y a, ce me semble, beaucoup de rapport entre la perte d’une main et d’un frère3 ; vous avez ci-devant souffert la première sans que j’aie jamais remarqué que vous en fussiez affligé ; pourquoi le seriez-vous davantage de la seconde ?
A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire. […] Il parait qu’en voyageant dans ce pays La Fontaine y vit beaucoup de bossus, ce qui lui inspira cette fantaisie. […] En, particule séparable qui se mettait devant beaucoup de verbes neutres, tels que aller, courir, etc., et qui est restée dans endormir, enfuir, enflammer.
832O vous, 833 qui étes le sang de Numa-Pompilius, 834censurez des vers 835que beaucoup de jours 836et beaucoup de ratures 837n’ont pas corrigés 838et n’ont pas châtiés 839à l’ongle (parfaitement), 840après qu’ils ont été rognés dix fois. […] 1188Celui qui désire atteindre 1189la borne désirée 1190au-combat-de-la-course, 1191a supporté et a fait beaucoup de choses 1192 quand il était jeune ; 1193il a sué et il a-eu-froid ; 1194il s’est abstenu de l’amour et du vin. […] 1252Les rois (les grands, les riches) 1253sont dits presser (éprouver) 1254par beaucoup de coupes-pleines, 1255et torturer par le vin 1256l’homme-qu’ils sont-en-peine 1257d’avoir examiné (de savoir) 1258an sit dignus amicitia. s’il est digne de leur amitié.
A l’Église de France 8 Très chers seigneurs et freres, ie ne doubte point que vous n’aiez journellement beaucoup de nouvelles tant d’icy que d’Allemaigne qui pourroient tourner en scandale à ceulx qui ne sont point trop bien confirmés en Nostre Seigneur Jesus-Christ.
Les jours leur paraissent des moments, parce que tous les moments sont à leurs place : le temps ne leur pèse, pas, parce qu’il a toujours sa destination et son usage ; elles trouvent dans l’arrangement d’une vie uniforme et occupée cette paix et cette joie que les hommes cherchent en vain dans le dérangement et dans une agitation éternelle. » La Bruyère a dit : « L’ennui est entré dans le monde par la paresse ; elle a beaucoup de part à la recherche que font les hommes des plaisirs, du jeu, de la société.
Corneille en voulait à Claveret, parce qu’il avait distribué une pièce intitulée l’Auteur du vrai Cid espagnol à son traducteur français, dans laquelle on prétendait montrer que le dessein et le meilleur de la tragédie du Cid avaient été pillés de l’espagnol ; et cette pièce, quoique mauvaise, avait causé beaucoup de chagrin à Corneille.
Employés pour faire l’exposition, ils ne peuvent manquer d’y répandre beaucoup de froideur, parce que leur rôle fort secondaire ne leur permet guère de s’intéresser vivement à l’action. […] Le musicien rend le discours tranquille, c’est-à-dire l’entretien uni, le simple dialogue des personnages, par une espèce de chant qui approche beaucoup de l’accent naturel de la parole, et qu’on appelle récitatif. […] La comédie larmoyante est celle où il y a beaucoup de situations pathétiques ou attendrissantes. […] La parodie d’Inès de Castro, de Lamotte, sous le titre d’Inès de Chaillot, a eu beaucoup de succès dans le temps.
Nisard et Sainte-Beuve l’ont aussi appréciée récemment avec beaucoup de justesse.
[Notice] Né à Paris en 1622, Molière, après de bonnes études terminées dans le collége des jésuites, devenu depuis le collége Louis-le-Grand, céda à un entrainement qui a fait beaucoup de victimes, et embrassa la vie de théâtre.
Quand nous nous sommes bien alambiqué le cerveau pour trouver une suite aux choses présentes, et pour en tirer des conséquences touchant celles qui doivent arriver, il se trouve que nous avons imité les enfants, qui se donnent beaucoup de peine à faire des maisons de cartes que le moindre vent renverse, ou qui seraient inutiles quand il ne les renverserait pas.