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42. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

Villemain, qui a établi entre elle et la Pharsale de Lucain un curieux parallèle, est une suite de beaux passages plutôt qu’un beau poëme ; mais le style y est en plus d’une rencontre admirable de facilité et de richesse ; et la versification de cette œuvre, au jugement de La Harpe, qui l’a analysée avec beaucoup de soin et généralement bien appréciée, la place parmi les monuments les plus remarquables de la poésie française. […] Tallemant des Réaux nous apprend que « Malherbe ne voulait pas qu’on rimât sur bonheur ni sur malheur, parce que les Parisiens n’en prononçaient que l’u, comme s’il y avait bonhur et malhur. » De là venait que l’e entrait dans beaucoup de mots où nous n’avons laissé que l’u : j’ai beu, leu, cheute, etc.

43. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »

Voilà comment on peut voir beaucoup de choses et ne rien apprendre. […] Gibert tient beaucoup de celle d’Aristote, et M. 

44. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

« Je viens d’apprendre avec beaucoup de joie, Monsieur, la grâce que le Roi vous a faite, non seulement pour l’intérêt de mon ami, mais encore pour celui de mon Maître. […] SIRE, « Après la grâce que le Seigneur vient d’accorder à la France, en lui conservant Votre Majesté, il ne fallait rien de moins qu’un Ange en ambassade pour l’en aller remercier. » Il faut beaucoup de prudence et de circonspection dans une lettre de reproches.

45. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

Il ne dit jamais rien de superflu ; et son style, toujours concis et serré, a toujours beaucoup de force, et, quand il le faut, de l’élévation. […] Il nous importe beaucoup de savoir distinguer avec précision les objets de notre croyance.

46. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127

De l’Odyssée : les Convives, la Pénélope, la Circé, d’Eschyle  la Nausicaa et les Phéaciens, drames satyriques de Sophocle, lequel, même, selon la remarque de son biographe anonyme, « transcrit l’Odyssée dans beaucoup de ses drames  »; enfin le Cyclope d’Euripide, drame satyrique.

47. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -

« Jamais il ne faut permettre, a dit Nicole, que les enfants apprennent rien par cœur qui ne soit excellent ; car les choses qu’ils ont apprises sont comme des moules ou des formes que prennent leurs pensées lorsqu’ils les veulent exprimer. » Rollin demandait, d’après ce motif, des recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres la peine nécessaire pour feuilleter beaucoup de volumes, et aux élèves des frais considérables pour se les procurer ».

48. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -

Le système des livres élémentaires par demandes et par réponses n’est plus en vogue, mais il m’a toujours semblé regrettable pour l’utilité pratique qui manque à beaucoup de traités… » Enfin, nous avons tenu à faire un ouvrage aussi complet que peut l’être un traité classique.

49. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111

Aristote, à lui seul, nous offre beaucoup de belles observations sur ce sujet  par exemple, dans sa Morale à Nicomaque, VIII, 9, une admirable analyse de l’amour maternel.

50. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -

Car comme ceux qui viennent du Pérou, outre l’or et l’argent qu’ils en tirent, apportent encore des singes et des perroquets, parce qu’ils ne leur coûtent guère, et ne chargent pas aussi beaucoup leur navire : ainsi ceux qui prétendent à la vertu ne laissent pas de prendre leurs rangs et les honneurs qui leur sont dus, pourvu toutefois que cela ne leur coûte pas beaucoup de soin et d’attention, et que ce soit sans être chargés de trouble, d’inquiétude, de disputes et contentions.

51. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

C’est une joie nouvelle pour beaucoup de vaillants soldats de dire ce qu’ils ont fait et vu faire. […] A present, en beaucoup de lieux, elles sont doublees et triplees, et tellement que le juge ne faict plus rien sans argent. […] Il m’a esté comme ma conscience, et m’a dicté à l’oreille beaucoup de bonnes honnestetez et maximes excellentes pour ma conduite et pour le gouvernement des affaires. […] On disoit qu’il étoit infaillible que les Espagnols l’auroient pourvue de toutes les choses nécessaires, ayant eu deux mois de loisir pour cela, et que nous consommerions devant cette place beaucoup de millions d’or et beaucoup de milliers d’hommes pour l’avoir peut-être dans trois ans. […] Il faut avouer qu’une adversité soutenue de si bonne grâce, et avec tant de force, vaut mieux que beaucoup de prospérités et de victoires.

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