À notre époque, c’est aux jeunes gens des deux sexes qu’il appartient d’être l’ornement de la société ; qu’il nous soit permis de leur demander si, après avoir interprété la veille avec succès les œuvres musicales des plus habiles compositeurs, ils écrivaient le lendemain un simple billet, ou une lettre d’un style banal ou équivoque sans élégance aucune, qu’il nous soit permis fie leur demander, dis-je, quel effet ils penseraient produire sur leurs lecteurs ?
Je prends pour exemple le plus important de tous, la loi des Francs saliens ou loi salique, dont la rédaction latine appartient au règne de Dagobert. […] Au milieu de la barbarie universelle, il n’appartenait qu’au plus noble génie de concevoir ainsi la royauté hors de l’égoïsme, et de considérer la société, non comme la proie de la force, mais comme le but du pouvoir. […] Car, dans moi, rien n’est bon qui ne vous appartienne, À vous, cœur simple et fort, d’où l’orgueil est absent, Ma mère ! […] Voici ma poésie : elle sème, en pleurant, Ses fleurs sur votre front ceint du bandeau d’épines ; Il ne m’appartient pas ce don que je vous rends : Éclose en moi, la fleur a chez vous ses racines. […] Cette musique n’appartient qu’à la Russie, et c’est peut-être la seule chose particulière à ce peuple qui ne soit pas ancienne.
On, pronom appelé indéfini, parce qu’il n’exprime point d’objet déterminé, appartient à cette troisième personne. […] Les pronoms adjectifs sont principalement ceux qu’on appelle possessifs, parce qu’ils marquent à qui appartient la chose signifiée par leur substantif. […] Mais on ne doit pas mettre au rang des pronoms le mien, le tien, le sien, etc. signifiant le bien qui nous appartient, ni les miens, pour dire mes proches, mes alliés.
Les pierres et les métaux polis par notre art ne sont pas comparables à ce bijou de la nature : elle l’a placé dans l’ordre des oiseaux au dernier degré de l’échelle de grandeur ; son chef-d’œuvre est le petit oiseau-mouche ; elle l’a comblé de tous les dons qu’elle n’a fait que partager aux autres oiseaux : légèreté, rapidité, prestesse, grâce et riche parure, tout appartient à ce petit favori.
Mais comme il ne pouvait oublier sa condition naturelle, il songeait, en même temps qu’il recevait ces respects, qu’il n’était pas le roi que ce peuple cherchait, et que le royaume ne lui appartenait pas.
Cet épisode appartient au siège de Sienne, qui avait pris le parti de la France, en 1555.
Plusieurs passages portent sans doute l’empreinte d’une parfaite naïveté, mais on est étonné d’y rencontrer en même temps non-seulement une profusion inouïe d’hyperboles et de métaphores, mais un caractère généralement emphatique et maniéré qui ne semblerait devoir appartenir qu’aux époques les plus corrompues de la décadence littéraire.
Là où les imaginations ont perdu cette première candeur, le poète épique ne saurait naître ; il appartient à la jeunesse des nations et des idiomes ; seulement, si la nation est rude et l’idiome grossier, on a ces longs récits en vers qui amusaient nos aïeux ; si, au contraire, la nouvelle langue est belle et forte dès son origine, on entend la voix du Dante.
C’est un puritain, il appartient à une secte austère.
La fortune peut se jouer de la sagesse des gens vertueux ; mais il ne lui appartient pas de faire fléchir leur courage3.