Dans le genre judiciaire, au barreau, c’est l’amour de la justice, le, zèle d’un ami, un motif d’humanité, l’intérêt qu’inspire le malheur ; il peut même suffire quelquefois que ce soit le devoir de l’état, comme quand on défend un coupable auquel la loi accorde ce moyen. […] Mais la meilleure manière est d’établir nettement l’état de la question. […] Pompée a donc vu que, nonobstant l’aveu du fait, on peut se justifier par le droit. » Ici la subjection a pour but de préciser l’état de la question en écartant ce qui est étranger.
Nous citerons comme exemples d’allégories plus étendues, le passage du psaume 79 où le peuple d’Israël est représenté sous l’emblème d’une vigne : Vineam de Ægypto… ; l’ode O Navis, d’Horace ; le portrait de l’Envie, par Ovide ; la pièce si connue de Mme Deshoulières : Dans ces prés fleuris… ; l’image de la vie humaine, par Gresset : En promenant vos rêveries… ; le portrait de l’Espérance, dans les Martyrs ; l’alliance qui doit exister entre l’Église et l’état, par M. de Bonald ; la touchante allégorie sur la Providence, par Lamennais, etc. […] 4° Le signe pour la chose signifiée : le sceptre pour l’autorité royale ; le chapeau, pour le cardinalat ; l’épée, pour l’état militaire ; la robe, pour la magistrature ; le laurier, pour la victoire ; l’olivier, pour la paix ; le lion belgique, pour les Pays-Bas ; l’aigle germanique, pour l’Allemagne ; le léopard, pour l’Angleterre : En vain au lion belgique Il voit l’aigle germanique Uni sous les léopards… 5° Le nom abstrait pour le nom concret : Blancheur, pour blanc ; l’enfance, pour les enfants ; l’histoire, pour les historiens ; la vertu, pour les hommes vertueux ; l’esclavage pour les esclaves.
Je n’aime pas du tout l’état actuel de notre république. […] X In avec l’ablatif répond à la question ubi, et sert à désigner le lieu où l’on est, l’état, la situation où l’on se trouve.
nos pères étaient trop bons, pour ne pas de dire autre chose : du moins, si nous sommes en état, vous et moi, de distinguer le plaisant du burlesque, et d’apprécier au doigt et à l’oreille la justesse d’un son. […] Pour peindre quelqu’un de ces caractères dont on n’a encore qu’une idée générale, communia, et qui n’existent qu’à l’état d’abstraction, on n’a aucun modèle devant soi, point d’auteur qui ait traité le même sujet : on n’a pour guide que la nature. » Exemple : Molière, en prenant l’avare pour sujet d’une de ses comédies, nous a peint un caractère général, communia ; et, par la conduite de sa pièce, par tout ce qu’il fait dire et faire à son Harpagon, personnage nouveau, il a traité ce sujet proprie : il a appliqué à ce personnage nouveau le caractère général d’avare : Harpagon est l’avare personnifié.
Il nous les montre « escorchant deux langues à la fois » par des quiproquos risibles qui rappellent Petit-Jean pérorant sur l’état dépotigu et démocrite 1.
Les mœurs seront convenables, lorsque les personnages parleront et agiront selon leur sexe, leur âge, leur état, leur éducation, leurs passions, leur situation.
Ici, la pourpre représente la royauté ; l’épée, l’état militaire ; et la robe, la magistrature.
En cet état, l’homme repasse dans son imagination les causes de ses malheurs.
ce que c’est que de nous cependant : Voilà l’état où je serai dimanche.
Mademoiselle, Je voudrais que vous m’eussiez pu voir aujourd’hui dans un miroir en l’état où j’étais.