Ce dernier, mort à la fleur de son âge, est le même dont Virgile fait l’éloge à la fin du sixième livre de l’Énéide.
Telles sont les rimes des beaux vers que Boileau met dans la bouche de la Mollesse pour faire l’éloge de Louis XIV : Hélas !
Avertissement Le présent recueil de Morceaux choisis des poètes classiques français a été composé sur le même plan que le recueil de Morceaux choisis des prosateurs classiques français qui l’a précédé. Il serait inutile de reproduire en tête du second les explications préliminaires que contenait l’Avertissement du premier. Il nous suffira de rappeler que, si nous avons réduit le nombre des passages empruntés aux maîtres de la poésie française du xviie siècle, qui sembleraient devoir occuper de droit la plus grande place dans un recueil classique, c’est que les nouveaux programmes leur ont précisément fait dans renseignement des classes une place plus étendue que les programmes antérieurs. Molière n’est plus restreint au Misanthrope, Corneille à quatre, Racine à trois de ses tragédies ; le cadre étroit du théâtre dit classique a été élargi, ou plutôt supprimé ; plusieurs comédies de Molière sont mises entre les mains des élèves de troisième, de seconde et de rhétorique ; plusieurs des tragédies de Corneille et de Racine sont dans les deux premières classes, leur théâtre complet est ouvert aux élèves de la dernière. Les douze livres des Fables de La Fontaine sont sous leurs yeux en seconde et en rhétorique.
La pensée délicate cherche à plaire ; elle cause une douce et agréable surprise, et renferme ordinairement un éloge, quoiqu’elle serve aussi à ménager la sensibilité dans les reproches.
Ceux qui se sentaient portés vers les genres bas peignirent les hommes méchants et vicieux, et firent des satires, comme les premiers, des hymnes et des éloges.
Ô temps d’ignominie, où, rois sans diadème, Des brigands parvenus à l’empire suprême, Souillant la liberté d’éloges imposteurs, Immolaient en son nom ses premiers fondateurs !
Il réussit mieux quand il tenta de faire connaître au public les lois de l’astronomie et les découvertes des savants dans ses Entretiens sur la pluralité des mondes (1686), et surtout dans les Eloges des académiciens, qu’il composa comme secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, et qui sont un modèle tout ensemble de finesse, d’aisance et de clarté. […] (Eloge des académiciens de l’Académie royale des sciences, morts depuis l’an 1699 : Éloge de M. […] (Éloge de M. […] (Éloge de M.
« Oserai-je, dans un discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges, employer la fiction et le mensonge ? […] C'est un éloge qui devient une satire selon les circonstances.
Avec moins de goût, un autre poète eût cherché les grands effets, il eût prodigué les épithètes et les éloges à la jeune fille, et l’eût peinte trait pour trait.
— Enfin, le désir de plaire par l’exposition de la vérité noble et touchante, de persuader la vertu par des images vives et naturelles, par l’éloge des grandes et des bonnes actions, est inspiré par l’idée du beau, et a donné naissance au genre démonstratif. […] « Oserais-je, dans ce discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges, employer la fiction et le mensonge ?