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197. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Plusieurs mots joints ensemble, et formant un sens, composent la phrase : = La modestie est au vrai mérite, ce que les ombres sont aux figures dans un tableau : = L’esprit de politesse est une certaine attention à faire que, par nos paroles et nos manières, les autres soient contents de nous et d’eux-mêmes. […] Je définirai donc le régime en général, un mot auquel la signification d’un autre mot, dont il dépend (celui-ci est le régissant), a particulièrement rapport : = Le luxe entraîne presque toujours la corruption des mœurs : = Le vrai chrétien désire le bonheur de ses ennemis. […] Voici le vrai sens du principe fixe qu’ils ont établi. […] Que cela soit vrai, ou ne le soit pas, il ne sera pas moins certain que le grammairien doit toujours faire remarquer les fautes, même les plus légères, échappées à nos bons écrivains, de peur que l’autorité de ces hommes supérieurs ne jette quelque incertitude dans les règles. […] Il n’y a rien de moins vrai que cette nouvelle, veut dire, cette nouvelle n’est pas vraie.

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