Mais faites en sorte qu’on m’envoie tout l’argent qu’on pourra, après avoir néanmoins pourvu aux aumônes pressées ; car j’aimerais mieux à la lettre vivre de pain sec que d’en laisser manquer jusqu’à l’extrémité les pauvres de mon bénéfice4. […] Demandez-lui ce qu’il a fait de sa matinée : il n’en sait rien, car il a vécu sans songer s’il vivait ; il a dormi le plus tard qu’il a pu, s’est habillé fort lentement, a parlé au premier venu, a ait plusieurs tours dans sa chambre, a entendu nonchalamment la messe. […] Particulière, l’humeur de celui qui veut vivre à part. […] Si nous avons le front triste, c’est que nous la voyons. » « Vivez, jeunes élèves, avec la pensée de cette pente que vous descendrez comme nous Faites en sorte surtout de ne pas laisser s’éteindre dans votre âme cette espérance que la foi et la philosophie allument et qui rend visible, par delà les ombres du dernier rivage, l’aurore d’une vie immortelle. » 2.