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16. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Un mouchoir et des gants, avec ignominie, Ainsi que des larrons pendus en compagnie, Lui pendaient au côté, qui semblaient, en lambeaux, Crier en se moquant : Vieux linges, vieux drapeaux ! […] Plein d’amour pour le vieux fond de notre langue, il rejeta impitoyablement les mots fabriqués au moyen d’emprunts faits au grec et au latin, ou d’alliances forcées de mots français réunis ensemble. […] Il est sans pitié pour les aisances et les licences séculaires de nos vieux poètes. […] Nos vieux auteurs ne lui suffisent pas encore pour suppléer à l’indigence de la langue poétique fixée par Malherbe et par Boileau. […] Et j’ai dans mon pupitre Des billets au porteur dont je fais plus de cas Que de vieux parchemins nourriture des rats.

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