La fameuse victoire de Rocroy2 donna autant de sûreté au royaume qu’elle lui apporta de gloire ; et les lauriers couvrirent le roi, qui règne aujourd’hui, dans son berceau. […] Ce qui attire assez souvent je ne sais quoi d’odieux sur les actions des ministres, même les plus nécessaires, c’est que pour les faire ils sont presque toujours obligés de surmonter des obstacles dont la victoire ne manque jamais de porter avec elle de l’envie et de la haine.