De son inconstante haleine, Le zéphir ou l’aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon ; Je vais où le vent me mène, Sans me plaindre où m’effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose Et la feuille de laurier. […] Voyez : la neige tombe et la terre est glacée ; J’ai froid : le vent se lève et l’heure est avancée, Et je n’ai rien pour me couvrir. […] Qu’il vienne à nous celui qui pleure, Disait la voix, mêlée au murmure des vents ; L’heure du péril est notre heure ; Les orphelins sont nos enfants, Et deux femmes en deuil recueillaient sa misère.