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94. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454

Là-dessus j’entrerais facilement en composition, pourvu qu’il me fût permis de la parcourir à mon aise ; mais en être venu si près, et n’y pouvoir mettre le pied, n’est-ce pas pour enrager ? […] Il nous en vient, dit-on ; tant que j’aurai cet espoir, ne croyez pas, madame, que je tourne jamais un regard en arrière, vers les lieux que vous habitez, quoiqu’ils me plaisent fort. […] S’ils se fussent avisés de le vouloir défendre, nous l’eussions bonnement laissé là ; nous n’étions pas venus pour faire violence à personne. […] Combien d’étrangers, qui n’y étaient venus que pour un hiver, y ont passé toute leur vie ! […] … Ce matin, de grand matin, j’allais chez M. d’Agincourt ; comme je montais les degrés de la Trinité du Mont, je le rencontrai qui descendait, et il me dit : Vous veniez me voir ?

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