. ; il fixa l’état de la satire, et la présenta telle que l’ont donnée Horace, Perse et Juvénal, et telle que nous la connaissons aujourd’hui100, c’est-à-dire qu’il y traita un sujet déterminé et bien circonscrit, en y employant une seule espèce de vers. […] Les digressions de l’ode sont des sorties ou excursions que le poète fait sur des sujets voisins de celui qu’il traite, soit que la beauté de la matière l’ait tenté, soit que la stérilité de son sujet l’ait obligé d’aller chercher ailleurs de quoi l’enrichir. […] Toutefois, il y a des circonstances où le poète ayant pris au commencement une certaine forme de stances, en change le système un peu plus tard, s’il vient à traiter un sujet qui puisse être considéré comme une seconde, une troisième partie dans l’ouvrage entier.