Dans la tragédie de Richard III, par Shakspeare, la duchesse d’York exprime ainsi ses soupçons sur la fidélité religieuse de son mari : « Est-il pénétré de ce qu’il dit ? […] L’on peut à peine croire que le premier ait été capable d’écrire un poème épique ou une tragédie ; cependant aucun poète ne l’a surpassé dans cette espèce de poésie qui, sans s’élever trop haut, se soutient dans une moyenne région. […] Dans une pastorale, l’idée dominante est l’innocence et la tranquillité ; inspirer la pitié est le but de la tragédie ; la comédie a pour objet de signaler les ridicules. […] Elle prend un ton plus froid que la tragédie ; les sentiments les plus pathétiques et les plus violents n’y sont cependant pas déplacés, quelquefois même ils y sont nécessaires ; mais le pathétique n’en doit pas être le caractère principal. […] Elle embrasse un plus long espace de temps et un plus grand nombre d’actions que la tragédie, et permet, par conséquent, que les caractères soient mieux développés.