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45. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Le plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement touché de très-belles choses. […] L’un élève, étonne, maîtrise, instruit ; l’autre plaît, remue, touche, pénètre. […] Pour les exciter, il faut les peindre : ainsi je crois que toute l’éloquence se réduit à prouver, à peindre et à toucher. […] La manière de dire les choses fait voir la manière dont on les sent, et c’est ce qui touche davantage l’auditeur. […] Il est très-capable de convaincre ; mais je ne connais guère de prédicateur qui persuade et qui touche moins.

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