/ 285
33. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Mais pourquoi ne pas s’en aller doucement et lentement, à pied, sur terre ? […] Sur les dents, expression familière, signifiant étendu la face contre terre. comme un mort. […] Mais il y a là, dans les plaines de la Beauce ou de la Brie, deux ou trois arpents de terre plate qui m’appartiennent, où j’ai mis ma maison et mon jardin. La propriété prête à cette terre sans grâce un charme particulier ; c’est là qu’est mon cœur ; c’est là que le repos m’est doux ; c’est là que le chagrin m’est moins amer. […] Sans cela, la terre pour moi n’est qu’un espace, et la mort n’est qu’un lieu commun. » (La Fontaine et les fabulistes, éd.

/ 285