Ce n’est plus pour nous défendre d’un ennemi éloigné qu’ils daignent agir aujourd’hui, ce sont leurs propres temples, ce sont vos asiles qu’ils honorent d’une protection spéciale et d’un secours assuré. […] Ils ont fait une longue énumération de tout ce que la guerre entraîne de calamités : ils nous ont peint les jeunes filles, les jeunes garçons indignement enlevés ; les enfants arrachés des bras de leurs pères ; les mères de famille en proie à la brutalité d’un vainqueur forcené ; les temples des dieux, les maisons des particuliers abandonnés au pillage et aux flammes : partout enfin le carnage, la mort et le désespoir.