et encore n’a-t-on pas la tête bien nette après ces six heures de repos ! […] Personne n’a été plus malheureux deux ans de suite : l’étude seule fut ma ressource2 ; comme mon cœur et ma tête étaient trop malades pour que je pusse m’appliquer à des choses difficiles, je me suis amusé à caresser des oiseaux, et je compte faire imprimer cet hiver le premier volume de leur histoire. […] Sainte-Beuve : « Je considérais l’autre jour, au musée du Louvre, le buste de Buffon, par Augustin Pajou ; il y est représenté déjà vieux ; le contour de l’œil, les tempes ridées et un peu amaigries le disent : mais, c’est une belle tête, digne, haute, noblement portée. […] Le front élevé n’a surtout rien de bombé, de proéminent, ni d’olympien, comme nos statuaires ne manquent pas de le faire à toutes les têtes encyclopédiques. […] Il n’y a rien d’exagéré dans toutes ces têtes sublimes, et le caractère humain est empreint dans celle de Buffon. » Cuvier disait : « Buffon a rendu à son pays le plus grand des services : celui d’avoir popularisé la science, d’y avoir intéressé les grands comme les humbles, et produit ainsi des effets incalculables pour l’avenir.