— Il faut qu’on nomme un chef, un tribun militaire, Un dictateur ; le nom ne fait rien à l’affaire ; Il faut que ce tribun, entouré de licteurs, Recherche et mette à mort tous les conspirateurs ; De crainte des abus, que son unique tâche Soit de faire tomber les têtes sous la hache, Et qu’un boulet aux pieds, insigne du pouvoir, L’enchaîne au châtiment, s’il manque à son devoir. […] Cent têtes, qu’il fallait couper en temps utile, Nous auraient dispensé d’en couper trois cent mille. […] Sur ces deux têtes repose, et se partage tout l’intérêt du drame. […] Ou sait que Robespierre fit dédier des fêtes décadaires à l’Être suprême, à la vérité, à la justice, à la pudeur, à l’amitié, à la frugalité, à la bonne foi, à la gloire, à l’immortalité, au malheur, etc., ce qui ne l’empêchait pas de faire tomber les têtes.