si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrête : Étoile, écoute-moi, ne descends pas des cieux ! […] Nous faut-il perdre encor nos têtes les plus chères3, Et venir en pleurant leur fermer les paupières, Dès qu’un rayon d’espoir a brillé dans leurs yeux ? […] Dès que l’homme lève la tête, Il croit t’entrevoir dans les cieux : La création, sa conquête, N’est qu’un vaste temple à ses yeux.