Mon cœur devient-il triste et ma tête pesante, Eh bien, pour ranimer ma gaîté languissante, La fève de Moka, la feuille de Canton, Vont verser leur nectar dans l’émail du Japon. […] Viens, parle, et s’il est vrai que la fable, autrefois, Sut à tes fiers accents mêler sa douce voix, Si sa main délicate orna ta tête altière, Si son ombre embellit les traits de ta lumière, Avec moi sur tes pas permets-lui de marcher, Pour orner tes attraits et non pour les cacher. […] « Nous l’avons vu, dit l’une, affronter la tempête De cent foudres d’airain tournés contre sa tête : Il marche vers Tholus, et tes flots en courroux, Au prix de sa fureur, sont tranquilles et doux.