La péripétie finale, ou celle du dénouement, porte le nom de catastrophe (d’un mot grec qui signifie renversement), surtout quand elle est malheureuse. […] La division faite entre les comédies quant aux qualités qui y dominent est surtout importante chez nous ; on distingue les comédies de caractère, les comédies de mœurs, les comédies d’intrigue, et les comédies à tiroir. […] Lorsque les personnages sont un peu élevés ou voisins de ceux de la tragédie, surtout lorsque l’action qui s’y passe a quelque chose de sombre ou qui touche au crime, et qu’elle excite la terreur ou la pitié plutôt que le rire, ce n’est plus une comédie, c’est ce qu’on appelle un drame. […] C’est ce qu’on appela la nouvelle comédie, dans laquelle Philémon, Diphile et surtout Ménandre se distinguèrent. […] Ensuite, la musique qu’exprime la première partie du mot (mélos) n’est pas le chant qui se mêle dans la pièce : c’est surtout la musique de l’orchestre qui se fait entendre dans l’ouverture et au commencement de toutes les scènes.