Ils sont au nombre de trois : 1° La définition, on explication de l’idée dont le mot est le signe ; 2° La notation ou étymologie, explication du mot dont l’idée est le sens ; 3° L’analyse ou énumération des parties de l’idée, à laquelle on procéde de trois manières : Ou l’analyse est précédée d’une synthèse ; Ou elle est suivie d’une synthèse ; Ou elle est placée entre deux synthèses. […] Sans vouloir donner les règles de disposition de chaque groupe d’idées dans tous les genres possibles, et en se bornant aux plus importants, on remarque que : Dans les écrits qui ont pour objet l’exposition des faits, racontés ou dialogués, l’ordre chronologique ou la gradation de l’intérêt trace la marche à suivre ; Dans les compositions didactiques et oratoires, il y a diverses manières de procéder : Ou l’on commence par une synthèse que développe ensuite l’analyse ; Ou l’on saisit un détail de l’analyse, et de détail en détail on parvient à la synthèse ; Ou l’on oppose à une thèse, l’opinion contraire que l’on appelle antithèse, et l’on concilie les deux opinions par une troisième qui prend le nom de synthèse. […] D’où il suit qu’on admet deux espèces d’amplification, celle qui agrandit, et celle qui atténue. […] La comparaison doit être juste et suivie, et autant que possible, neuve, rapide et piquante. […] La construction est simple ou naturelle quand elle suit rigoureusement un ordre analytique.