Qui peindra des grands bois le studieux silence, La liberté des champs et leur indépendance, Et les prés pleins de fleurs, et le petit chemin Qu’on suit, entre les blés, son Horace à la main ? […] Et de quels bonds joyeux, accourant à son tour, Le chien qui la suivait accueillait mon retour3 ! […] Ou, lorsque la fraîcheur venait renouvelée, On le voyait, en bas, le long de la vallée, De la source, en lisant, suivre seul le chemin, Comme un prêtre qui va, son bréviaire à la main. […] Que n’as-tu suivi ton envie !