Nulle autre force que l’éloquence, suivant la pensée de Cicéron 1, n’a pu dans l’origine des temps, engager les hommes dispersés et féroces, à se réunir et à se civiliser. […] Agréable et touchant, suivant la pensée de Cicéron 1, sans chercher à le paraître, il dédaigne, comme ces beautés modestes, toute parure affectée, tout ce qui s’appelle fard et ornement étranger. […] Parmi nous ce sont les Oraisons funèbres de Fléchier, les Eloges des Académiciens par Fontenelle, et les Sermons du Père de Neuville, surtout son Oraison funèbre du cardinal de Fleuri a, d’où le morceau suivant a été tiré.