La fortune a pris, ce semble, plaisir à élever ce prince au plus haut degré de la gloire où puissent monter les hommes, si toutefois on peut dire que la fortune ait eu quelque part dans ses succès, qui n’ont été que la suite infaillible d’une conduite toute merveilleuse. […] Dans l’intervalle de tranquillité qui suivit la paix de Nimègue (1678), Louis XIV avait agréé le projet d’un ouvrage où les événements mémorables de la guerre que cette paix venait de terminer seraient représentés dans une suite d’estampes dessinées et gravées par les premiers artistes.