On doit observer de mêler les rimes masculines et les féminines, de manière que deux différentes rimes de même espèce ne se trouvent jamais ensemble dans une même suite de vers ; c’est-à-dire qu’une rime masculine, par exemple, ne peut être suivie que de la rime masculine qui y répond, ou d’une rime féminine. […] Il faut nécessairement y mettre trois rimes semblables : mais on ne doit jamais les placer de suite. […] On appelle stances régulières, une suite de stances qui ont toutes la même forme, soit pour la mesure et le nombre des vers, depuis quatre jusqu’à dix, soit pour le mélange et la combinaison des rimes : telles sont celles que j’ai citées pour exemple de stances de quatre vers. On appelle stances irrégulières, une suite de stances qui ont chacune une forme différente.