Un de nos écrivains modernes, Capefigue, dans le récit du combat à la lance de Guillaume des Barres, contre Richard et le comte d’Arundel, a péché contre la justesse de la comparaison en disant : Dès le premier effort, la lance remporte un succès, et enveloppe dans une même chute et le comte et son cheval. On dit bien d’une lance qu’elle est victorieuse, qu’elle remporte un succès ; mais dire qu’elle enveloppe est trop hardi et fait une métaphore vicieuse. […] C’est le moyen que Servilius, accusé d’avoir perdu quelques troupes en suivant les ennemis après la victoire, emploie avec succès pour se défendre devant le peuple : Quelques-uns des plus modérés d’entre le peuple lui ayant crié qu’il prit courage et qu’il continuât sa défense : Puisque j’ai affaire à des juges, et non pas à des ennemis, ajouta-t-il, je vous dirai, Romains, que j’ai été fait consul avec Virginius dans un temps où les ennemis étaient maîtres de la campagne, et où la dissension et la famine étaient dans la ville.