Pour le sublime, il n’y a même entre les grands génies que les plus élevés qui en soient capables. […] Je veux un sublime si familier, si doux et si simple, que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine, quoique peu d’hommes soient capables de le trouver. […] Le sixième livre de l’Énéide est sublime, le quatrième a plus de grâces. […] Il y a des choses si sublimes dans Corneille au milieu de ses froids raisonnements, et même des choses si touchantes, qu’il doit être respecté avec ses défauts. […] Se peut-il qu’un livre à la fois si sublime et si simple soit l’ouvrage des hommes ?