L’empereur et les soldats, la France en perspective, la paix pour récompense, la gloire pour souvenir. […] Chacun trouve dans ses souvenirs et dans ses connaissances quelque chose qui plaît et captive. […] N’aurait-il pas dû dire au contraire : Seigneur, souvenez-vous de mes ignorances et ne les oubliez jamais ? […] Comme ils sont au premier jour de la vie, ils n’ont point de souvenirs, ils osent espérer tout. […] Ils vivent plus de souvenirs que d’espérances ; car pour eux, l’avenir n’est rien en comparaison du passé : or, l’avenir est le domaine de l’espérance ; le passé, celui du souvenir.