Les règles du dialogue parlé s’appliquent presque toutes aux lettres ou épîtres qui sont, en général, une sorte de dialogue par écrit. […] On peut terminer certains discours, de même que la plupart des ouvrages didactiques, philosophiques et historiques, par une sorte de sommaire, récapitulation ou épilogue, qui résume les points principaux pour les mieux graver dans l’esprit des auditeurs et des lecteurs. […] Il y a deux sortes d’harmonie, l’harmonie générale qui ne considére les sons qu’en eux-mêmes et abstraction faite de l’idée, et l’harmonie spéciale ou imitative qui les considère dans leurs rapports avec les pensées et les sentiments exprimés. […] L’antonomase, sorte de synecdoque, qui substitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou bien un nom propre ou commun à un autre moins expressif ; La métalepse qui emploie l’antécédent, le conséquent, une accessoire quelconque de l’idée pour l’idée elle-même ; La catachrèse, qui, prenant un mot dans un sens extensif, abusif, l’applique à une idée qui, elle-même, n’a point ou n’a plus de signe propre et exclusif dans la langue ; L’hyperbole, qui compare, comme la métaphore, une idée à des idées semblables, mais d’une manière exagérée, en allant au delà de la vérité, pour la faire mieux saisir ; La litote qui, dans la même intention, reste au contraire en deçà de la vérité ; L’euphémisme et l’antiphrase que l’on rapproche de la litote, le premier se contentant d’adoucir l’idée par l’expression, l’autre disant précisément le contraire de ce qu’elle veut dire. […] Il y a aussi dans l’expression des idées une autre sorte d’opposition qu’on pourrait appeler antithèse interne, et qui a lieu, lorsqu’on dit le contraire de ce qu’on pense, ou qu’on prétend ne pas dire ce que l’on dit réellement.